Bernard Clerfayt était l’invité de Matin Première ce mercredi

Bernard Clerfayt était l’invité de Matin Première ce mercredi

Ci-dessous un bref compte-rendu des propos du Ministre.

Interrogé au sujet de la situation du terroriste abattu par la police, le Ministre des Pouvoirs locaux Bernard Clerfayt a rappelé que des milliers d’ordres de quitter le territoire ne sont pas exécutés.

Le terroriste auteur de l’attentat avait été radié des listes de l’Office des étrangers qui n’assure aucun suivi. « Personne au niveau fédéral ne se préoccupe de savoir où il est » dénonce Bernard Clerfayt. De plus des informations existent sur sa dangerosité et pas de liens effectués.

L’adresse déclarée par la personne est inscrite sur dans un registre de l’Office mais la commune n’est pas mise au courant. « On ne nous demande pas de faire une vérification de son domicile ou quoi que ce soit. »

Quel est le problème ? « Il n’y a pas de suivi formel par l’Office des Étrangers des personnes inscrites ou désinscrites des registres. » Le Ministre dénonce ce fait comme étant aussi la cause de la dégradation de la situation dans les quartiers et à proximité des gares.

Des milliers de personnes en errance ont reçu un Ordre de Quitter le Territoire et on ne peut l’exécuter ? « Alors il faut un statut temporaire pour savoir où aller les chercher ». Actuellement, « ils sont dans la nature ». Cependant, précise Bernard Clerfayt, pour tous les pays où c’est possible, il faut exécuter les ordres de quitter le territoire.

« En tout cas on devrait prioritairement exécuter ces ordres pour les personnes dangereuses, radicales ou délinquantes. »

Pour conclure, le ministre en appelle à « renforcer les polices locales qui pourraient mieux recueillir les informations et mieux suivre la situation. »

Domiciliation des ressortissants étrangers

Extrait de presse, Le Soir : "Bernard Clerfayt : « Je demande la démission de Nicole De Moor »"

Extraits de l'article publié par Le Soir:

Le ministre bruxellois des Pouvoirs locaux et, à ce titre, bourgmestre empêché de Schaerbeek, Bernard Clerfayt a reproché mardi au pouvoir fédéral de faire preuve d'une '« absence d'intelligence ou de gestion » concernant les ressortissants étrangers présents en Belgique, comme l'auteur présumé de l'attentat commis lundi soir.

Sur le réseau X, le ministre bruxellois a demandé la démission de la secrétaire d'État à l'Asile et à la Migration, Nicole de Moor, et a jeté « l'opprobre » sur son prédécesseur, Sammy Mahdi.

[…] « Lorsque Monsieur et Madame 'tout le monde' déménagent, la commune doit se conformer à un arrêté du ministre de l'Intérieur qui dicte de vérifier la chose avec sérieux. Cela se traduit par une visite domiciliaire par un agent de quartier qu'une commune comme Schaerbeek fait avec le sérieux requis. Dans le cas présent, l'Office des Étrangers a inscrit cette personne à une adresse à Schaerbeek sans en informer la commune. Idem lorsqu'il a été radié de cette adresse ». Il n'y a eu aucune demande de contrôle », a expliqué le ministre régional des Pouvoirs locaux, interrogé par l'agence Belga.

[…]

Indemnités de formation

Extrait de presse, Le Soir : "Solution : augmenter et défiscaliser l’indemnité de formation".

Extraits de l'article publié par Le Soir

« Nous avons un très bon taux de sortie de formation : 75,9 % des stagiaires », souligne Olivia P’tito, directrice générale de Bruxelles Formation (BF). « Cela montre que ce que nous avons mis en place fonctionne. » Car face à la précarité des stagiaires qui apparaissait déjà dans les chiffres 2015 du nombre de BIM (45,7 %), l’office régional n’est pas resté bras croisés.

[…] Mais face à la précarité, le nerf de la guerre reste l’argent. « Trois Bruxellois en formation sur cinq vivent dans la précarité », constate Bernard Clerfayt. « Il était donc urgent de doubler le montant de l’indemnité de formation pour atteindre deux euros par heure, sans pénaliser fiscalement les stagiaires. » Le ministre a d’ailleurs interpellé le ministre des Finances à ce sujet. « Parce que se former, c’est accéder plus rapidement à l’emploi et ainsi sortir de la pauvreté. » P.Lt

Budget régional 2023

Extrait de presse, La DH : "Le gouvernement bruxellois s’est mis d’accord sur un projet de budget pour 2024, l’offre en transports en commun ne sera pas rabotée"

Extraits de l'article publié par la DH

Le Brugov a mis le temps mais est parvenu à trouver un accord. “Le retour à l’équilibre budgétaire, tel qu’envisagé dans la trajectoire pluriannuelle, est donc bel et bien amorcé”, s’est réjoui le ministre du Budget Sven Gatz.

[…] Pas de hausse des titres-services ni de réduction de l’offre de la Stib donc. Et un déficit en baisse, se réjouit le ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt (Défi). “Cette épure propose une réduction des dépenses”, constate Bernard Clerfayt, en faisant “mieux fonctionner la région bruxelloise, de manière moins dispendieuse via, notamment, une rationalisation des administrations régionales, très éclatées et trop chères”. Le Schaerbeekois travaillera, entre autres, sur la réforme d’aides à l’emploi. […]

Réforme des titres-services au parlement

Extrait de presse, la DH : "Titres-services : visite préliminaire chez tout nouveau client".

Extraits de l'article publié par la DH:

Le ministre bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt a défendu sa réforme du secteur des titres-services au parlement bruxellois.

Le ministre bruxellois en charge de l’Emploi Bernard Clerfayt (Défi) a défendu sa réforme des titres-services, ce matin au parlement bruxellois. Mot d’ordre : offrir de meilleures conditions de travail aux hommes et femmes de ménage. Comment ?

En imposant une visite préalable d’un représentant de l’entreprise de titres-services au domicile de tout nouveau client. “Cette visite permettra de s’assurer de la salubrité des lieux, du matériel mis à disposition ainsi que de la conformité des heures de prestation au regard de la charge de travail” , explique le cabinet du ministre bruxellois. De même, “une convention sera conclue entre l’utilisateur et l’entreprise agréée afin de rendre transparents les liens contractuels et les responsabilités à l’égard des aides ménagères. En Wallonie, s’il est prévu de mettre en place une convention entre l’entreprise et l’utilisateur, celle-ci ne fait pas mention d’une visite préalable mais bien de visites ponctuelles durant les heures de prestation.”

Les clients “au comportement abusif” seront par ailleurs soumis à des sanctions. “Ils pourront être exclus et se voir interdire l’utilisation de titre-service pendant trois ans et, peut-être à terme, pendant cinq ans. […]

[…]

Enfin, les aides ménagères de plus de cinquante ans bénéficieront d’un allègement de fin de carrière. “Elles pourront devenir tuteur et mettre leurs compétences et leur expertise au bénéfice de l’accompagnement d’un collègue moins expérimenté. Le tuteur pourra assurer des formations sur le terrain, des entretiens individuels ou encore des visites sur le lieu de prestation pour vérifier la conformité des équipements mis à disposition par les clients”.

[…]

Travailleuses sans-papier

Extrait de presse, La Libre : "La ligue des travailleuses domestiques sans papiers exige un accès légal au travail".

Extraits de l'article publié par

Une trentaine de personnes se sont rassemblées à l'initiative de la ligue des travailleuses domestiques sans papiers pour exiger un accès légal au travail, une protection lors d'un dépôt de plainte contre un patron abuseur ou encore un accès aux formations dans les secteurs en pénurie et fonctions essentielles, a pu constater Belga sur place.

[…] Une réunion s'est ensuite tenue entre une délégation de cinq militants et le cabinet du ministre [Clerfayt]. Selon Philippe Vansnick, secrétaire fédéral de la CSC Bruxelles et membre de la délégation, le cabinet a affirmé prendre des initiatives pour répondre aux exigences des manifestants, mais expliqué que les discussions bloquent au niveau judiciaire ou politique. "Le combat continue", a-t-il affirmé.

Article à propos de l'action des travailleuses sans-papier sur le site de La Libre

Bilan de compétences pour les chercheurs d'emploi

Extrait de presse, BX1 : "Le bilan de compétences désormais obligatoire pour les jeunes chercheurs d'emploi à Bruxelles"

Extraits de l'article publié par BX1:

Depuis le 1er septembre, les demandeurs d’emploi bruxellois de moins de trente ans seront systématiquement évalués sur leurs compétences professionnelles, linguistiques et numériques.

[…] "À Bruxelles, on compte 61% de chercheurs d’emploi de longue durée. 71,4% ont au maximum leur diplôme du secondaire, dans un marché exigeant où le niveau de qualification recherché est élevé. Il est urgent de faire monter en gamme le niveau de qualification des chercheurs d’emploi. Et pour y arriver, le passage par la formation ou les stages en entreprise est indispensable“, avait justifié en juin dernier le ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Bernard Clerfayt (DéFI)."

Article sur le site de BX1

Fusionner les organismes de formatio

Extrait de presse, L'Echho : "Vers un grand pôle de la formation en Wallonie?"

Extraits de l'article publié par L'Echo:

La volonté existe au niveau wallon de rassembler l’ensemble des opérateurs de formation dans un seul ensemble. Efficacité, lisibilité: les arguments semblent imparables. Est-ce le cas? L’exemple bruxellois peut en faire douter.

[…] À Bruxelles justement, le ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt (DéFI) a pris lors de cette législature des mesures pour rapprocher le travail d’Actiris, qui dépend de la Région, et de Bruxelles Formation, qui dépend de la communauté. Si ça ne tenait qu’à lui (lire ci-contre), il fusionnerait les deux entités. Question d’efficacité... Bernard Clerfayt (DéFI): «C’est une très mauvaise idée» «C’est une très mauvaise idée ce que veut faire la Wallonie. Elle a plutôt intérêt à tout réunir .» Bernard Clerfayt (DéFI) parle en connaissance de cause. À Bruxelles, la mise à l’emploi et la formation sont du ressort de deux organismes différents. Actiris, d’une part, et Bruxelles Formation (BF), de l’autre. Et le ministre amarante le dit sans détour: c’est une mauvaise formule. «Ce modèle n’existe dans aucun autre pays européen!» La Flandre, souvent prise en exemple en matière d’emploi au niveau belge, a quant à elle tout rassemblé au sein du VDAB. « L’objectif de la formation, c’est... la mise à l’emploi. C’est un travail commun. Il faut un seul dossier par demandeur d’emploi, sans quoi on doit déployer des efforts pour communiquer les informations. C’est ce qui se passe avec le modèle actuel à Bruxelles : on a des conseils d’administration différents, des budgets différents, des systèmes informatiques différents...» Et possiblement, des ministres de tutelles différents, de partis différents. À Bruxelles, il a fallu attendre 2014 et Didier Gosuin (DéFI aussi) pour qu’un seul ministre gère conjointement les compétences emploi et formation. Lui-même en charge des deux dossiers depuis 2019, Bernard Clerfayt a tenté de faire converger un maximum les politiques d’Actiris et de BF : contrats de gestion calés dans le même calendrier, comportant un chapitre commun sur leur collaboration...

Le statut bicommunautaire de Bruxelles rend toutefois une telle fusion plus compliquée . Mais Bernard Clerfayt veut croire que c’est possible. Il le souhaite en tout cas. «Cette situation nous a été imposée par les réformes institutionnelles. Mais ce n’est pas un bon modèle. Pour moi, il faut tout intégrer au maximum , voire fusionner Bruxelles Formation et Actiris.» Quitte à assumer une asymétrie institutionnelle entre bruxellois flamands et francophones? Bernard Clerfayt prend l’exemple de Wallonie Bruxelles International (WBI) , qui gère des compétences régionales et communautaires, pour attester de la possibilité d’un tel scénario. On n’en est pas encore là. .

Gouvernance des pouvoirs locaux

Extrait de presse, Le Soir : "Revalorisation de 7 % pour les élus locaux bruxellois".

Extraits de l'article publié par Le Soir:

Le gouvernement bruxellois a approuvé cet été un arrêté qui prévoit une hausse de 7 % du traitement annuel brut des échevins et bourgmestres à la prochaine législature. Cette augmentation fait partie de la réforme de la gouvernance locale qui obligera à choisir entre un mandat exécutif local et un siège parlementaire.

[…] La revalorisation des élus locaux dans la capitale ne constitue aucunement une surprise. La mesure figure dans la déclaration de politique générale de l'équipe de Rudi Vervoort (PS). Elle s'inscrit par ailleurs dans le cadre de la réforme de la gouvernance locale. Portée par le ministre des Pouvoirs locaux Bernard Clerfayt (Défi), celle-ci instaure le décumul intégral entre le mandat de bourgmestre ou d'échevin avec celui du parlementaire. Une telle législation va plus loin qu'en Wallonie, qui autorise un certain nombre d'élus à cumuler en fonction de leur taux de pénétration aux élections législatives. La réforme bruxelloise prévoit aussi la suppression d'un échevin par localité et la revalorisation des jetons de présence des conseillers communaux. Ils oscilleront entre 100 et 200 euros brut.

[…] « Cette mesure ne coûtera rien aux communes. Elle permettra même d'économiser jusqu'à 600.000 euros car elle est couplée à la diminution du nombre d'échevins. C'est une réforme qui a été pensée pour réduire le coût de la fonction publique. Il ne s'agit pas d'augmenter la taille de la tarte, mais de la découper différemment », indique Bernard Clerfayt. Le cabinet de l'amarante précise que la revalorisation des élus locaux s'inscrit dans d'une dynamique plus large cette législature : « Il y a d'abord eu celle des agents communaux pour 75 millions d'euros, ensuite celle des grades légaux de secrétaires et receveurs communaux. »

Lire cet article sur le site du Soir (payant)

De plus en plus de Bruxellois trouvent un emploi en Flandre

Extrait de presse, L'Echo : "La Flandre attire toujours plus de travailleurs bruxellois".

Extraits de l'article publié par L'Echo

Ces chiffres sont au-delà de l'objectif visé par les gouvernements flamand et bruxellois. L'accord de coopération qu'ils ont signé en 2021 ambitionnait en effet d' augmenter chaque année de plus de 2.000 le nombre de Bruxellois travaillant en Flandre . On serait donc au-delà. Un bon chiffre qui s'explique notamment par la reprise économique post-covid. Il s'agira donc de voir s'ils se confirment.

[…]  "Ces bons résultats ne sont pas le fruit du hasard. Bruxelles est précurseur de ce type d'accord et nous travaillons avec la Flandre depuis de nombreuses années afin d'améliorer la mise à l'emploi des Bruxellois en périphérie", se félicite le ministre bruxellois de l'Emploi, Bernard Clerfayt (DéFI), en référence aux différents accords de coopération liant les deux Régions et portant sur l'accompagnement, la formation et l'échange d'offres d'emploi.

Une relation win-win, sachant que Bruxelles compte de nombreux demandeurs d'emploi (un peu moins de 90.000), tandis que la Flandre connaît quasiment le plein-emploi et compte 130.000 postes vacants. Un tel accord liant la Wallonie et la Flandre est toujours en gestation.

[…]