Ministre du Bien-être animal

L’animal occupe une place essentielle au sein de notre société et des familles. C'est pourquoi le bien-être animal est une préoccupation importante.

Famille en compagnie de leur chien : l'animal domestique peut prendre une place importante dans la famille. Son bien-être est d'une importance cruciale.

Réciprocité et responsabilité

Un lien d’affection fort peut unir l’être humain à un animal domestique. Il est parfois un véritable un soutien émotionnel. Il aide l’enfant à grandir ou accompagne les personnes en difficulté psycho-sociale, physique ou éducative.

Réciproquement, les maîtres sont responsables du bien-être de leur animal de compagnie. Prendre soin d’eux, c'est la responsabilité de tous ceux qui détiennent un animal. Cette responsabilité pour le bien-être de l’animal est un engagement pour la vie de l’animal. L'adoption d'un animal doit donc faire l’objet d’une réflexion approfondie par toute personne envisageant d’en accueillir.

En Région bruxelloise, des animaux sont détenus par différentes structures comme des fermes, des animaleries, des élevages, des laboratoires ou des abattoirs. Leur bien-être doit être assuré et des contrôles sont réalisés par le département bien-être animal de Bruxelles Environnement.

Les chats aiment grimper et s'installer en hauteur, une façon de veiller à leur bien-être est de leur installer un arbre à chat.

Le code bruxellois du bien-être animal : une vision à large spectre et innovante

Le Ministre bruxellois Bernard Clerfayt proposera au parlement, en fin d’année 2023, un code du bien-être animal. Le code adopté en première lecture en juillet dernier comprend une série de dispositions législatives nécessaires à l’amélioration et au maintien de la protection et du bien-être des animaux.

L’ambition du code bruxellois du bien-être animal est de concerner autant les citoyens que les associations, les institutions et les entreprises, dans l’intérêt de tous les animaux et dans tous les aspects de leur vie.

Le projet de code du bien-être animal entend introduire de nouvelles notions, comme celle de l’animal en danger, pour lutter contre la maltraitance. Les conditions de détentions vont être mieux encadrées. La prise en charge des animaux errants soutenue structurellement. Les activités économiques, sociales et éducatives avec les animaux seront mieux réglementées, avec des conditions d’agrément strictes. L’intérêt de l’animal devra être pris en compte en cas de divorce ou de séparation. La vente d’animaux vivants sur les marchés sera interdite. Abattre des femelles se trouvant dans le dernier tiers de leur gestation sera également interdit. Etc.

Bien d’autres mesures sont prévues dans la proposition de code du bien-être animal du ministre Bernard Clerfayt. Elles seront abordées dans nos actualités, au long du parcours législatif du code.

Quelques exemples de réalisations du ministre du Bien-être animal depuis le début de cette législature

La perspective de doter la Région bruxelloise d’un arsenal législatif efficient n’a pas empêché le ministre Bernard Clerfayt de mener des actions, de soutenir les associations, de réglementer, d’informer et de sensibiliser pour améliorer les conditions de vie des animaux sur le territoire de la Région.

Moins d’animaux de laboratoire

L’objectif du ministre du Bien-être animal est d’obtenir une diminution drastique de l’utilisation des animaux de laboratoire. Encourager la recherche de méthodes alternatives et les diffuser largement dans la communauté scientifique est donc une priorité. Le budget est passé de 110.000 euros à 360.000 euros et a permis notamment le soutien au développement de la plateforme IC-3Rs.

Budget augmenté et plus de soutien aux communes et aux associations

Depuis 2019, le montant global attribué pour le soutien aux associations œuvrant au bien-être animal a été multiplié par quatre. Les montants accordés aux communes ont quant à eux été doublés, pour atteindre 225.000 € en 2023.
Quant à l’entièreté du budget alloué au bien-être animal en Région de Bruxelles-Capitale, il affiche un montant de 2,5 millions €, un doublement par rapport au début de la législature, en 2019.

De plus en plus de communes prennent l'initiative de réserver des zones de liberté pour les chiens qui peuvent alors jouer ensemble, sans laisse.

Protéger les animaux lors du transport, encadrer l’exploitation

De nouvelles règles garantissent le bien-être des animaux durant leur transport. Le transporteur devra notamment être porteur du document de circulation bien-être animal complété et le transport est interdit en dessous de 5°C et au-dessus de 30°C. Le moyen de transport doit : assurer la sécurité des animaux, disposer d’une litière, résister aux chocs, être ventilé, permettre l’entrée de lumière naturelle. D’autres conditions sont aussi précisées, comme celles des modalités d’attachement, etc.
Une ordonnance a généralisé l’interdiction des carrousels à équidés. Tous les équidés et toutes les activités sont concernées : fêtes foraines, marchés, braderies, brocantes, kermesses, fêtes de quartier, festivals et foires.

La stérilisation des chats est obligatoire, et ça va se savoir

Afin de lutter contre la prolifération des chats, une campagne de communication d'envergure sur la stérilisation obligatoire est relancée jusqu’en octobre 2023 et accompagnée de nouvelles mesures pour une gestion optimale de la population de chats.

Encourager les communes à sanctionner la maltraitance

L’utilisation des sanctions administratives permettant aux bourgmestres de sanctionner les actes portant atteinte au bien-être animal est encouragée. Des incitants ont été mis en place via le label «commune amie des animaux», pour que les communes mettent en service des agents chargés de la surveillance.

Limiter les espèces animales qui peuvent être détenues ?

Les listes positives permettent de limiter les espèces animales qui peuvent être détenues et surtout de protéger celles qui ne peuvent s’adapter à une vie domestique en ville ou qui pourraient être dangereuses. Sans attendre le futur Code bruxellois du bien-être animal, le gouvernement a adopté une liste positive des reptiles limitant à 421 (sur plus de 11.000), le nombre d’espèces de reptiles en Région bruxelloise. La liste des oiseaux ainsi que celles des poissons sont en cours d’élaboration.

Rapport de l’enquête «Donnez-nous votre voix»

capture d'une double page du rapport d'enquête sur le bien-être animal

Entre le 15 juin et le 30 septembre 2021, les Bruxellois ont été invités à répondre à l’enquête « Donnez-nous votre voix », à propos du Bien-être animal.
Ce rapport d’enquête disponible ici nous dit leurs attentes et leurs souhaits pour améliorer la protection des animaux en Région bruxelloise. Ces données ont inspiré le travail législatif préparatoire au code du bien-être animal. Vous trouverez d’ailleurs tous les chiffres de l’enquête en fin de carnet.

Un colloque dédié au droit animalier

Colloque dédié au droit animalier "De la protection à la domestication"

Quel statut juridique pour l’animal ? Qu’en est-il du droit d’appropriation ? Quel rôle et quelles responsabilités pour la gouvernance et les institutions ? Et la répression de la maltraitance ? L’inspection vétérinaire ? …  Le colloque "De la domestication à la protection" organisé le 28 septembre 2021 a abordé toutes ces questions et bien d'autres. Les actes du colloque consacré au droit animalier sont disponibles ici en téléchargement.

Visionner les conférences des orateurs du colloque franco-belge dédié au droit animalier :

Quelques actualités du ministre du Bien-être animal :