Les chantiers « Emploi » du nouvel accord wallon décryptés par Bernard Clerfayt

Communiqué de presse

Le MR et Les Engagés ont dévoilé leur accord de majorité en Wallonie, fixant ainsi un cap pour les 5 prochaines années. Parmi les compétences où des changements importants ont été promis, figure l’Emploi.

La Wallonie affichant le taux d’emploi le plus faible du pays, les partis politiques ont tous fait de l’emploi leur priorité de campagne. Arrivés en tête des élections le 9 juin dernier, le MR et Les Engagés, dans leur accord de majorité, promettent de « tout mettre en œuvre pour atteindre l’objectif de 80% ». Regard critique sur certaines mesures.

La Wallonie veut un accompagnement des demandeurs d’emploi intensifié, accéléré et sur mesure. Elle s’inspire ainsi de certains dispositifs mis en place en Région bruxelloise et qui fonctionnent.

Premièrement, le Forem devra proposer un bilan de compétences et, au besoin, un parcours de formation. Cela est mis en place depuis le 1er septembre 2023 en Région bruxelloise où les chercheurs d’emploi bénéficient déjà d’une évaluation de leur niveau de qualification.

Par contre, le contrôle des chômeurs sera renforcé. Si cela était sur la table du gouvernement bruxellois, le dossier n’a pas pu aboutir faute d’accord au sein de la majorité bruxelloise.

Deuxièmement, la Wallonie veut encourager ses demandeurs d’emploi à travailler en Flandre. Là aussi, la Wallonie emboîte le pas à la Région bruxelloise qui dispose depuis de nombreuses années d’un accord de coopération avec la Flandre et qui obtient des résultats : 65.000 Bruxellois travaillent en Flandre.

Troisièmement, la Wallonie veut des aides à l’emploi simplifiées et optimalisées. Sans en dire plus sur quelles aides seront effectivement réformées, une fois encore, les négociateurs se sont inspirés de ce qui produit des résultats en Région bruxelloise. Après une remise à plat de l’ensemble des aides à l’emploi, Bruxelles a supprimé certains dispositifs et renforcé d’autres afin qu’ils soient plus efficaces et aident les personnes les plus éloignées du marché de l’emploi.

Cependant, plus largement, la Wallonie entend simplifier le paysage de l’insertion socio-professionnelle. Il est clair que les acteurs y sont nombreux, aussi à Bruxelles, compliquant leur lisibilité et celle de leurs services. Un chantier de taille qu’il faudra aussi mener en Région bruxelloise.

Quatrièmement, la migration économique. L’accord wallon indique qu’il « flexibilisera l‘octroi de permis de travail ». Ce travail a été fait en Région bruxelloise où le délai d’octroi des permis de travail est le plus rapide.

Enfin, la Wallonie réformera le mécanisme des titres-services en garantissant la maîtrise budgétaire du système. Cette attention portée au cadre budgétaire renforce la demande du Ministre Clerfayt que le financement des titres-services soit mieux soutenu par le fédéral. Actuellement, seul l’état fédéral bénéficie des effets retours alors que le financement est intégralement assumé par les Régions.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

Métiers en demande

Extrait de presse
Extrait de presse, Le Soir ; "La construction et la vente alimentent la liste des métiers en pénurie sur Bruxelles".

Extraits de l'article publié par Le Soir :

La liste des fonctions peinant à trouver de la main-d'œuvre en 2023 est longue de 102 métiers, pour 108 l'année précédente. Bruxelles manque notamment de personnel infirmier et d'enseignants, sans oublier la construction et l'horeca, même si la situation dans ces deux secteurs semble s'être quelque peu améliorée.

[…]

Parmi ce recensement des métiers qui mènent plus facilement à l'emploi (en théorie), on trouve de nouveaux venus, principalement dans le secteur de la construction (conducteurs de grues à tour, rénovateurs de façades, couvreurs de toits plats) et dans la vente (directeurs de magasins, vendeurs, etc.) […]

[…] Dans le second cas, la balle se trouve dans le camp des employeurs : comme tout marché, celui du travail repose également sur l'attractivité de l'offre, sachant qu'un certain nombre de pièges à l'emploi peuvent également nuire à l'intérêt d'un retour à l'emploi pour les chômeurs.

[…] Un vaste chantier pour le prochain ministre régional de l'Emploi et de la Formation, qui reprendra un maroquin détenu depuis deux législatures par des édiles issus des rangs de Défi, Didier Gosuin et Bernard Clerfayt.

Accéder à l'article sur le site du Soir

Vendeurs, conducteurs de grue, infirmiers, … voici les métiers qui recrutent à Bruxelles

Actualité
Vendeurs, conducteurs de grue, infirmiers*, … voici les métiers qui recrutent à Bruxelles

Actiris publie aujourd'hui la liste officielle des fonctions critiques ainsi que la liste des études et formations pouvant donner droit à une dispense de disponibilité.

Actiris publie la liste officielle de 102 métiers définis comme fonctions critiques dans la Région de Bruxelles-Capitale. Une fonction critique est un métier pour lequel les employeurs ont du mal à trouver du personnel. Plusieurs raisons expliquent cela :

  • Problème quantitatif : il y a trop peu de candidats pour certains métiers (métiers en pénurie).
  • Souci qualitatif : il y a des candidats mais ils n’ont pas les bonnes qualifications (formation, expérience, connaissances linguistiques).
  • Des conditions de travail perçues comme difficiles : travail lourd ou dangereux, horaires coupés, de week-end ou de nuit, statut précaire, rémunération faible.

Certains nouveaux métiers ont été ajoutés à la liste, principalement dans le secteur de la construction (conducteurs de grues à tour, rénovateurs de façades, couvreurs de toits plats) et dans la vente (directeurs de magasins, vendeurs, ...).

La majorité des métiers sont présents sur la liste depuis plusieurs années, notamment des métiers du secteur non marchand dans l'enseignement, les soins infirmiers, les métiers de l’HoReCa (serveurs et employés de cuisine) et les métiers du secteur de la construction (ouvriers de voirie, installateurs sanitaires, maçons).

Cette année, certaines fonctions ont également disparu de la liste, principalement dans le secteur de l'HoReCa (barman, commis de cuisine, directeur de restaurant de collectivité), et le secteur du transport et de la logistique (magasinier, responsable logistique).

Liste des études et formations menant à un métier en pénurie

Pour augmenter les chances des chercheurs d'emploi, la priorité d'Actiris est de les orienter et de les former vers des métiers en pénurie. Dans certains cas, Actiris peut donc accorder une dispense de disponibilité aux chercheurs d'emploi qui suivent une formation, un stage ou des études tout en conservant leurs allocations de chômage. L'objectif de cette dispense est de permettre aux chercheurs d'emploi d'acquérir des compétences qui augmenteront leurs chances sur le marché du travail, de préférence dans un métier en pénurie.

Les cas (consultables ici) dans lesquels un chercheur d'emploi obtient une telle dispense sont individuels et diffèrent donc d'une personne à l'autre. La même formation ne conduit pas nécessairement à une dispense pour chaque chercheur d'emploi.

Pour faciliter la recherche des chercheurs d'emploi, Actiris publie annuellement une liste des études et formations qui donnent droit à une dispense de disponibilité, si le chercheur d'emploi remplit les conditions requises.

Études

Cela inclut les formations suivies dans l'enseignement secondaire (ex. : technicien en comptabilité, gestionnaire en transport et logistique, puériculteur) et dans l'enseignement supérieur (ex. : comptabilité, infirmier, responsable de soins généraux, agrégations (secondaire inférieur et supérieur) et CAP).

Formations

Cela inclut les formations "métiers" régies par Bruxelles Formation et le VDAB Brussel (ex. : coiffeur, vendeur, mécanicien d'entretien) et les autres formations: formations spécifiques pour ceux qui souhaitent s'établir comme indépendants ou dispensées dans des centres spécialisés comme Classes moyennes (EFP) (ex. : agent commercial, frigoriste, agent immobilier).

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Source : communiqué de presse d'Actiris du 1er juillet 2024

Aides à l'emploi

Extrait de presse
Extrait de presse, La Dernière Heure : "Nouveau le 1er juillet - De nouvelles aides à l'emploi octroyées en Région bruxelloise"

Extraits de l'article publié par le Dernière Heure :

Le dispositif d'aides à l'emploi en Région bruxelloise sera remanié dès le 1er juillet et proposera de nouveaux incitants à destination principalement des jeunes infra-qualifiés, des travailleurs âgés et des personnes porteuses de handicap.

[…] La prime activa.brussels, permettant aux employeurs de bénéficier d'une allocation en cas d'engagement d'un chercheur d'emploi sous certaines conditions, sera plus élevée concernant certains publics. […]

La Région augmentera par ailleurs la prime liée au "stage first", qui permet à des jeunes chercheurs d'emploi de réaliser un stage en entreprise de 3 à 6 mois. […]

Enfin, une prime sera introduite pour l'engagement des personnes porteuses de handicap. […]

Accéder à l'article sur le site de la DH

Nouvelle évolution positive de l’emploi

Actualité
Nouvelle évolution positive de l’emploi

Le taux d'emploi, le nombre de Bruxellois occupés et le nombre de Bruxellois occupés en Flandre atteignent respectivement leur niveau le plus élevé. Le taux de chômage atteint quant à lui son taux le plus bas.

Graphique du taux d'emploi (20-64) en Région bruxelloise

Le marché du travail bruxellois a connu une nouvelle tendance positive en 2023, c'est le principal enseignement du bilan annuel du marché de l'emploi publié par Statbel. En effet, le nombre d'emplois dans la Région de Bruxelles-Capitale et le taux d'emploi des Bruxellois atteignent des niveaux records. 

Un taux d'emploi toujours en hausse...

En Région bruxelloise, le taux d'emploi (20-64 ans) a augmenté de 1,4 points en 2023 par rapport à 2022 et de 5,1 points par rapport à 2018 pour s'établir à 66,5%. Il s'agit actuellement du niveau le plus élevé observé depuis la création de la Région bruxelloise en 1989.

Sur l’ensemble de la période 2018-2023, Bruxelles enregistre une hausse du taux d’emploi (20-64 ans) de 5,1 points. En comparaison, sur la même période, le taux d'emploi flamand a augmenté de 2,2 points et le wallon de 1,7 points. 

Ces résultats sont encourageants également au regard de l’accroissement de la population en âge de travailler toujours plus marquée en Région bruxelloise ce qui signifie que la Région bruxelloise doit enregistrer une hausse plus marquée de la population occupée pour accroître son taux d’emploi. La population en âge de travailler a augmenté de 5,8% en Région bruxelloise sur les 5 dernières années (de 2,2% en Flandre et de 0,6% en Wallonie). 

… et un taux de chômage en baisse

Le taux de chômage BIT a diminué de 11,5% en 2022 à 10,7% en 2023. Si on examine l’évolution du taux de chômage sur une plus longue période, on constate une diminution très importante du taux de chômage qui est passé de 19,3% en 2013, à 13,4% en 2018 et à 10,7% en 2023, soit une baisse de 8,6 points sur 10 ans et de 2,6 points sur 5 ans. Il s'agit actuellement du niveau le plus bas observé depuis 1992 en Région bruxelloise. Concernant les jeunes, on observe cette année une amélioration du taux de chômage ​ qui s’élève à 25,7% en 2023. Il s’agit également du niveau le plus faible jamais relevé dans la Région bruxelloise. Sur une période de 5 ans, on enregistre une diminution de ce dernier de -4,9 points. Il est à noter que si le taux de chômage des jeunes de moins 25 ans s’élève à plus de 25%, par contre il descend à 11,1% pour les 25-29 ans.

[…]

(Source : communiqué de presse d'Actiris du 29/05/2024)

Avancées en matière de lutte contre le chômage

Extrait de presse
Extrait de presse, La Capitale : "Débat des têtes de liste sur l’emploi : les pistes pour réduire le taux de chômage !"

Extraits de l'article publié par La Capitale :

Suite du débat des têtes de liste de six formations politiques à Bruxelles. Après la mobilité et la sécurité,  les candidats DéFI, PTB, MR, Les Engagés, PS et Ecolo abordent le thème de l’emploi et de la formation. 

Monsieur Clerfayt, en tant que ministre bruxellois de l’Emploi, quelles sont les avancées enregistrées en matière de lutte contre le chômage, qui reste élevé à Bruxelles, surtout parmi les jeunes dans certains quartiers ? Un mot également sur l’audit de la Cour des comptes relatif au fonctionnement d’Actiris… 
Bernard Clerfayt (DéFI) : Nous avons à Bruxelles un taux de chômage de 15 % en moyenne et de 24 % chez les jeunes. Mais quand on regarde la dynamique de l’évolution, on est dans la bonne direction. On vient d’un taux de 22 % et on a fortement diminué le chômage chez les jeunes. Nous avons instauré chez Actiris un bilan de compétences professionnelles, linguistiques et numériques pour tout nouveau chercheur d’emploi inscrit. Il sert à déterminer son parcours de recherche d’emploi ou d’amélioration de ses compétences par une formation en fonction de ses orientations. Sur les recommandations de la Cour des comptes dans le cadre de l’audit d’Actiris, une série d’entre elles sont déjà mises en œuvre (accélération de l’accueil et de l’activation des chercheurs d’emploi). J’ai déposé un nouveau texte au gouvernement sur l’accompagnement des chercheurs et un autre sur le contrôle de la disponibilité, non pas pour sanctionner mais pour aider plus rapidement la personne à renforcer ses compétences et s’orienter vers les mécanismes d’aide. Exemple : la reprise des études (avec maintien des indemnités de chômage) en vue d’un métier en pénurie : enseignant, infirmière, chauffeur, informaticien… On va améliorer la formation en alternance et on développe des formations en fonction des besoins des employeurs et des syndicats, des pôles formation-emploi.
[…]

Actiris veut accompagner 3000 jeunes en situation NEET

Actualité
Accompagner les jeunes chercheurs d’emploi les plus vulnérables

Actiris présente aujourd'hui les nouveaux partenaires sélectionnés pour accompagner les jeunes en situation NEET (Not in Education, Employment, or Training) vers le marché de l'emploi d'ici à 2027. Avec ces nouveaux partenaires, Actiris vise à accompagner 3.000 personnes sur 4 ans.

Accompagner les jeunes chercheurs d’emploi les plus vulnérables et réduire le chômage de longue durée

L'appel à projets s'inscrit dans les priorités du nouveau programme FSE+ 2021-2027, à savoir l'intégration des chercheurs d'emploi éloignés du marché du travail dans des emplois de qualité. Il est aussi en ligne avec objectifs stratégiques de l'actuel contrat de gestion 2023-2027 d'Actiris :

  • Proposer une offre de service ciblée et adaptée dans un objectif de mise à l’emploi et accroître la mise à l’emploi de chercheurs d’emploi les plus vulnérables en renforçant l’articulation entre antenne et service spécialisé 
  • Contribuer à réduire le chômage de longue durée pour augmenter le taux d'emploi

7 partenaires sélectionnés

« Après un appel à projets, ce sont finalement 7 partenaires qui ont été sélectionnés pour nous soutenir dans l'accompagnement des NEETs au cours de 4 prochaines années. Nous sommes heureux de faire appel à leur expertise pour travailler avec ce public spécifique et les rapprocher au mieux du marché de l'emploi » déclare Cristina Amboldi, directrice générale d'Actiris.

ART2WORK

ART2WORK est un laboratoire de recherche et d'innovation sociale dont la mission est d'aider les jeunes bruxellois à trouver leur place sur le marché du travail. Pour ce faire, art2work propose différents parcours, chacun axé sur le développement personnel en vue d'un avenir professionnel. Les portes sont ouvertes aux jeunes de toute la région bruxelloise, mais le projet s'adresse plus particulièrement aux jeunes des environs du canal et de la porte de Ninove.

Backstage.Network

“NicetoNEETyou” est un programme de l'asbl Backstage.Network visant la remobilisation et l’accompagnement des jeunes en situation ​ "NEET". ​ L'asbl promeut une vision alternative et optimiste des jeunes, tournée vers leurs ressources et leurs opportunités.

Leur méthodologie repose sur 3 engagements : une solution pour tous les types de profils, inspirer les jeunes à se projeter positivement dans l'avenir et les intégrer de manière durable dans la société et donc à l'emploi. 

Groep INTRO

Groep INTRO Anderlecht accompagne les jeunes vers un projet professionnel adapté : travail, reprise d'études ou stage. Un coach leur est attribué, qui trace avec eux un itinéraire et franchit toutes les étapes avec lui. Leur approche consiste à se connecter aux jeunes en leur offrant un endroit d'écoute où ils peuvent raconter leurs histoires tout en se préparant à leur projet professionnel. En se concentrant sur l'autonomisation des jeunes, ils partent de leurs talents et de leurs centres d'intérêt pour leur donner un coup de pouce qui leur permettra de démarrer leur carrière avec succès.

InBrussel

L'approche novatrice de InBrussel commence par des simulations de "Job Days", où l'association rencontre directement les jeunes dans leur environnement avec de véritables offres d'emploi réparties par secteur. Ensuite, leurs Job Coaches travaillent en étroite collaboration avec les jeunes pour identifier leurs besoins, leurs freins, leurs obstacles, ainsi que les secteurs et les métiers qui les intéressent. Ils mettent en place un plan d’action clair qui sert de point de départ pour commencer à postuler. 

Infor Jeunes Bruxelles

Le tout nouveau Service Trec-One Jobcoaching d’Infor Jeunes Bruxelles accompagne individuellement les jeunes NEETs dans leur recherche d’emploi. Dès le premier rendez-vous, le jobcoach travaille à stabiliser la situation du jeune pour lui permettre de construire son projet d’insertion en toute sérénité, lui redonner confiance en lui et l’outiller. Une fois le projet défini, le jobcoach l’accompagne dans toutes les démarches utiles à sa réalisation. 

JES

JES ASBL est une organisation qui soutient les jeunes de Bruxelles dans des domaines tels que l'emploi. Elle s'adresse spécifiquement aux jeunes en situation de NEET et utilise son réseau local de travailleurs de rue et de services à a la jeunesse pour rechercher activement ces jeunes. En collaboration avec un coach professionnel, ils travaillent sur leurs compétences de base et participent à des sessions individuelles et collectives. L'objectif ultime de ce parcours est d'établir un lien durable entre les jeunes et un employeur engagé qui les guide sur le lieu de travail. 

OrientaEuro

OrientaEuro propose un programme d'accompagnement en français, anglais ou espagnol dans différents lieux à Bruxelles (Etterbeek, Arts-Loi et Molenbeek). Leur programme contient un coaching individuel, la possibilité d'effectuer de petits projets rémunérés via la plate-forme "RingTwice" (partenaire du projet), des interactions au sein d'entreprises partenaires ainsi qu'une phase de suivi une fois que le jeune a un projet défini. 

À propos des jeunes en situation NEET

Les jeunes en situation NEET sont un public très spécifique, éloigné du marché de l'emploi et méfiant à l'égard des institutions. Il est donc important que chaque accompagnement soit réalisé de manière individuelle, en fonction du profil du jeune en question. Pour pouvoir entamer un parcours, le jeune doit être domicilié à Bruxelles, être âgé entre 18 et 30 ans, n'être ni à l'emploi, ni aux études, ni en formation et ne pas être suivi dans le cadre d'autres mesures d'accompagnement proposées par Actiris (entre autres). Entre 2019 et fin 2022, 2.880 accompagnements ont été réalisés par Actiris et ses partenaires pour ce public. ​ 

Le nombre de jeunes en situation NEET a diminué au cours de ces dernières années. Le taux de jeunes en situation NEET de 18 à 29 ans en Région Bruxelles-Capitale a diminué et est passé de 19,1% à 14,2% en 5 ans, notamment grâce aux accompagnements réalisés par Actiris et ses partenaires. 

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Source : communiqué de presse d’Actiris de ce 23 mai 2024

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