Le Plan d’Appropriation Numérique de la Région bruxelloise

Le numérique pour tous : le plan d'oppropriation numérique de la Région bruxelloise

La crise du coronavirus accélère le temps. Avant mars 2020, nous savions déjà que les outils en ligne pour accéder aux services et aux biens de consommation allaient peu à peu s’imposer. Aujourd’hui, la vie privée et professionnelle, se maintiennent grâce au numérique. C’est dans ce contexte que le Plan d’Appropriation Numérique est mis en œuvre.

En Belgique, 39% de la population se trouve en précarité numérique. 14% n’a aucune compétence digitale et 25% ne possède pas les compétences pour interagir sur Internet. Parallèlement, même si 90% des Belges sont connectés à Internet, de fortes disparités apparaissent en fonction des revenus. 29% des ménages à faibles revenus ne disposent pas de connexion Internet.

A l’échelle de la Région bruxelloise, 170.000 personnes n’ont aucune compétence numérique et 475.000 Bruxellois, des compétences faibles.

«Le numérique pour tous», plus qu’un slogan

«Le numérique pour tous», c’est avec ce slogan en tête que la Région bruxelloise a développé un Plan d’Appropriation Numérique. (Document complet en téléchargement ci-dessous)

Plan d'appropriation numérique, document à télécharger

A travers ce Plan, la Région reconnaît l’urgence de prendre des mesures concrètes pour améliorer les compétences numériques des Bruxellois. «Rapprocher le citoyen du numérique, c’est l’ambition du Plan d’Appropriation Numérique. Il faut aider les Bruxellois à s’approprier le numérique en misant sur l’accessibilité des outils numériques, la formation dès le plus jeune âge et l’accompagnement vers une transformation digitale accessible pour tous. Parce que la fracture numérique est la résultante de deux composantes, d’une part, l’accès au matériel numérique et, d’autre part, le manque de compétences numériques », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique et de la Simplification administrative.

Le Plan d’Appropriation Numérique est organisé en 4 axes, 17 chantiers et 66 actions.

Les quatre axes – sensibiliser, fédérer, outiller et accompagner – doivent permettre de mener une stratégie à 360°. Celle-ci place les attentes des usagers au cœur des 66 actions.

Confié au CIRB, le plan a été pensé pour que les oubliés du numérique comprennent les avantages offerts par les services en ligne.

L’objectif est qu’ils disposent d’un réseau d’acteurs prêts à les aider, accèdent à du matériel à jour et soient accompagnés en fonction de leurs besoins.

«Fort de son expérience sur des projets d'inclusion de même acabit (tels que wifi.brussels, le Plan Multimédia dans les écoles ou la matérialisation des EPN communaux), le CIRB joue, depuis décembre 2019, à travers la Coordination Inclusion Numérique en son sein, un rôle de chef d'orchestre des projets menés au sein de la Région bruxelloise. Grâce à une collaboration accrue entre les différents acteurs de l’inclusion numérique, qu’ils soient associatifs, privés ou publics, diverses actions sont menées afin de donner davantage de visibilité à ces projets et de faire de la transition numérique un vecteur d’opportunité et de bien-être pour les citoyens », explique Marc Van den Bossche, Directeur général adjoint du CIRB.

66 actions pour développer les compétences numériques des Bruxellois

AXE 1 du Plan d’Appropriation Numérique : Sensibiliser

L’appropriation du numérique commence par la prise de conscience des nombreux avantages et opportunités qui sont liés à la maîtrise des services numériques. Exemples d’actions :

  • Campagne de communication
  • Organisation et participation à des événements dédiés au numérique
  • Formation des fonctionnaires régionaux et communaux aux outils en ligne
  • Développement de modules de formation aux services publics en ligne
  • Labellisation des Espaces Publics Numériques

AXE 2 : Fédérer

De nombreuses actions sont déjà menées pour l’appropriation numérique des Bruxellois. Cet axe ambitionne de fédérer ces actions, via la Coordination Inclusion Numérique, et de mutualiser les efforts de chaque acteur. Exemples d’actions :

  • Réaliser des recommandations inclusives en matière de développement de service public numérisé et développer un package pour les développeurs IT afin de tenir compte d’un public éloigné du numérique
  • Mobiliser les différents acteurs dans un groupe de travail pour échanger les bonnes pratiques
  • Recenser les différentes actions d’appropriation numérique
  • Mettre en place un baromètre annuel sur la progression de l’appropriation numérique par les Bruxellois
  • Mener une étude sur le profil des visiteurs des Espaces publics numériques

AXE 3 : Outiller

Afin d’augmenter les compétences numériques des Bruxellois, il faut améliorer l’équipement des espaces publics numériques et former les animateurs multimédias. Exemples d’actions :

  • Fournir du matériel informatique aux acteurs du secteur
  • Encourager le partage de manuels de formation entre les acteurs
  • Favoriser la mise à disposition de plateformes online de formation
  • Prévoir un socle de formation pour les animateurs multimédias

AXE 4 : Accompagner

Certains publics sont plus éloignés du numérique que d’autres. Ainsi les chercheurs d’emploi, les jeunes, les seniors, les personnes en situation de handicap, celles précarisées et les femmes sont plus susceptibles que les autres de faire partie des oubliés du numérique. En effet, 39% des personnes fréquentant les Espaces publics numériques sont à la recherche d’un emploi. 1 personne sur 3 en situation de handicap n’a pas accès à internet. 51% des internautes avec un faible revenu ne possèdent que de faibles compétences numériques contre 1 sur 5 seulement détenteurs de haut revenu. Enfin 58% des personnes fréquentant les Espaces publics numériques sont des femmes. Pour ces publics-cibles, des actions spécifiques sont prévues. Exemples d’actions :

  • Création d’un test de compétences IT
  • Cartographier l’offre de formation IT de base, y compris extrascolaire, au numérique
  • Mettre en place un mécanisme de déclassement du matériel IT des administrations au profit des personnes précarisées
  • Développer des actions mobiles des Espaces publics numériques au sein des maisons de repos ou à domicile.
  • Monitorer l’utilisation des spots wifi.brussels pour déplacer les spots les moins utilisés dans des lieux fréquentés par les publics-cibles (logements sociaux, maison de quartiers…)

Le Plan d’Appropriation Numérique consacre 900.000€ chaque année pour que chaque Bruxellois accède aux outils numériques

«La relation entre l’usager et les administrations doit être améliorée. Le monde digital de la Smart city d’aujourd’hui offre de belles perspectives pour faciliter cette relation. Une part de la population ne peut cependant rester en marge de ce basculement.  Les outils digitaux développés ou utilisés par l’administration doivent être mieux connus. Des sensibilisations aux usagers, un accompagnement des publics cibles et l’offre d’une stratégie multicanal doivent être mises en place afin que chaque usager trouve son mode de communication idéal avec l’administration. Les fonctionnaires eux aussi doivent être formés aux nouveaux outils du métier et apprendre à diriger l’usager vers la stratégie de communication la plus adaptée à son profil», explique Cathy Marcus, Directrice d’easy.brussels

«Faire monter en compétences numériques l’ensemble des Bruxellois ne signifie pas que tous les citoyens doivent devenir informaticien, développeur et codeur. Mais bien faire entrer tous les Bruxellois dans la culture du numérique. Avec un budget de 900.000€ consacré chaque année à l’appropriation numérique, ma volonté est d’offrir un bagage numérique minimum à tous. Car si mon objectif est de faire de la Région bruxelloise une Smart City, cela dépend avant tout de la capacité des citoyens à s'approprier le numérique», conclut le Ministre bruxellois.

Le rapport 2021 du Plan d'appropriation numériqueLe rapport 2021 du Plan d'Appropriation numérique

Le rapport 2021 du Plan d’Appropriation numérique est paru. Il est disponible ci-contre en téléchargement. Édité par Easy.brussels et le CIRB, il fait état des résultats déjà visibles de la lutte contre la fracture numérique. Le rapport fait le point sur les quatre grands objectifs du plan : sensibiliser le grand public, fédérer les actions d’inclusion pour mutualiser les efforts, mieux outiller les acteurs de terrain et accompagner les personnes les plus éloignées du numérique.

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Améliorer les compétences numériques

Améliorer les compétences numériques des Bruxellois

Pour améliorer les compétences numériques des Bruxellois, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique, lance un appel à projets d’un montant de 390.000€. Le Ministre mène cette action en collaboration avec la Cellule Inclusion Numérique du CIRB et la Fondation Roi Baudouin. Les projets développés viseront à améliorer les compétences digitales des Bruxellois, principalement des personnes peu enclines à user des outils en ligne en raison d’un manque de connaissances et de pratique.

À l’heure du « tout au numérique », les risques d’aggraver l’exclusion de toute une partie de la population sont grands.

40% des Bruxellois ne maîtrisent pas les outils numériques

La crise sanitaire a révélé l’urgence de former les citoyens au numérique. Si beaucoup, grâce au digital, ont pu continuer à travailler depuis chez eux, effectuer leurs démarches administratives, maintenir des liens sociaux à distance, d’autres, les oubliés du numérique, se sont encore un peu plus exclus des possibilités offertes par les outils en ligne. En Région bruxelloise, 40% de la population, soit plus de 300.000 Bruxellois entre 16 et 74 ans, sont en vulnérabilité numérique.

3 axes prioritaires pour améliorer les compétences numériques

D’un montant total de 390.000 euros, les projets sélectionnés doivent répondre à l’un des trois axes prioritaires identifiés : l’accessibilité à l’outil numérique, la formation dès le plus jeune âge et l’accompagnement de la société vers une transformation digitale accessible pour tous.

Les projets doivent être concrets, directement réalisables et cibler des personnes éloignées du numérique. Un minimum de 50% devra être consacré à la formation ou à l’accompagnement du public, et un maximum de 50% du soutien financier pourra être consacré aux dépenses de matériel informatique.

Les dossiers de candidature doivent être introduits auprès de la Fondation Roi Baudouin au plus tard le 1eravril 2021. L’annonce des résultats de la sélection se fera au mois de juin.

Pour une meilleure intégration sociale et économique

« C’est un mur qui est en train de s’installer entre ceux qui maitrisent le numérique et les autres. Il existe donc une faille où s’enfoncent ceux qui ne possèdent pas de compétences numériques. Cet appel à projets doit pallier cela et rendre le digital accessible à tous les Bruxellois pour contribuer à une meilleure intégration sociale et économique. C’est une question de solidarité numérique », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique

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Les chiens et les chats en Région bruxelloise

Les chiens et les chats en Région bruxelloise

En 2020, on dénombrait 27.606 chats et 88.180 chiens enregistrés en Région bruxelloise dans les bases de données CatID et DogID. Les chiens et les chats en Région bruxelloise restent sans conteste les animaux de compagnie préférés.

Parmi les races de chiens les plus populaires, on trouve surtout des chiens de petite taille. Exit le Bouledogue français et le Yorkshire qui figurait dans le Top 5 l’année précédente. En 2020, c’est le Chihuahua qui tient à nouveau le haut du classement, suivi de l’American Staffordshire, du chien « croisé », du Spitz allemand et du Berger malinois.

Les communes et les noms

C’est à Anderlecht, Uccle et Schaerbeek où l’on dénombre le plus de chiens avec respectivement, 10.046, 9.808 et 6.290 chiens enregistrés.

En ce qui concerne les noms, les références aux personnes de films ou de dessins animés sont à l’honneur. On retrouve, pour les mâles, Max, Rocky, Tyson, Simba ou encore Rio. Et pour les femelles, Luna, Lola, Bella, Naya et Maya. 

Côté chat, la race la plus commune reste le chat européen, aussi appelé chat de gouttière. Ce sont également les mêmes communes qui comptent le plus grand nombre de chats enregistrés. 2.902 chats à Anderlecht, 2.719 à Uccle et 2.608 à Schaerbeek. L’identification des chats n’a été rendue obligatoire qu’en novembre 2017 pour les chats adoptés ou achetés après cette date.

Pour les noms donnés aux chats, on retrouve également des références aux dessins animés. Ainsi les chats mâles sont plus nombreux à s’appeler Simba, Tigrou, Roméo, Leo et Oscar. Tandis que les chats femelles portent surtout les noms de Luna, Nala, Mia, Bella et Mimi.

Accueillir un animal, un engagement à long terme

« Avoir un animal est source de joie et de bonheur, pour soi et aussi pour sa famille. Mais ce sont aussi des responsabilités. C’est pourquoi, il est important de rappeler qu’un animal n’est pas un jouet. Il a son propre caractère mais aussi des besoins comme sortir, se dépenser, faire ses besoins, avoir de la nourriture et de l’eau en suffisance, etc. Accueillir un animal, c’est un engagement sur le long terme. Ce rappel est important si l’on ne veut pas voir le nombre d’abandon augmenter en flèche », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

 

Trois avancées majeures pour améliorer le bien-être animal

Trois avancées majeures pour améliorer le bien-être animal

Ce mercredi 3 février, la Commission Environnement du Parlement bruxellois était invitée à se prononcer sur trois textes fondamentaux pour améliorer la protection des animaux en Région bruxelloise. Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal, carrousels à équidés, delphinariums et utilisation des pièges à colle seront interdits sur le territoire régional.

Ce n’est qu’à partir de 2014 que les Régions sont devenues compétentes en matière de bien-être animal. Depuis, la législation a progressé pour coller au mieux à l’évolution de la considération de l’animal dans notre société. Mais le travail à réaliser reste colossal.

Trois ordonnances ont donc été soumises au vote de la Commission Environnement du Parlement bruxellois.

La première concerne la fin de l’exploitation des poneys de foire. La précédente législation comportait plusieurs lacunes permettant à certains de la contourner pour continuer à installer des carrousels sur les marchés. Dorénavant, il  sera interdit , en tout lieu, d’exploiter tout type d’équidés dans un carrousel. Cette ordonnance a été votée à l’unanimité en Commission.

La seconde établit l’impossibilité d’établir un delphinarium sur le territoire de la Région bruxelloise. D’autres pays européens ont déjà adopté des textes de lois en ce sens. Outre l’interdiction de construire un delphinarium à Bruxelles, l’objectif est aussi de faire tache d’huile et d’influencer les régions et pays voisins à prendre des dispositions similaires. Cette ordonnance a été votée à l’unanimité en Commission.

Enfin, la dernière ordonnance interdit notamment l’utilisation de pièges à colle pour les rongeurs. La souffrance occasionnée par ces pièges peut être considérable. Stress, épuisement, blessures en tentant de s’enfuir, les animaux finissent généralement par mourir de faim, de déshydratation ou d’asphyxie. Tous les députés ont voté favorablement à cette ordonnance sauf une abstention.

« Les animaux ne sont pas des jouets ! Nous avons trop longtemps enfermé les animaux dans une relation de servitude par rapport à l’homme, exploités trop souvent pour notre simple plaisir. Aujourd’hui, il n’est plus acceptable de continuer à véhiculer cette image d’animaux-esclaves aux jeunes générations. Grâce aux trois ordonnances, nous faisons évoluer la législation positivement afin de transformer notre rapport aux animaux », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

Les trois ordonnances doivent encore être soumises au vote en séance plénière du Parlement bruxellois.

Abattage rituel : entre bien-être animal et liberté de culte

L'arrêt de la Cour de Justice européenne relance le débat sur l'abattage rituel en Région bruxelloise

« J’ai invité les représentants des cultes concernés afin de discuter au mois de mars, de cette question de l’abattage avec étourdissement préalable. Je rencontrerai également fin février des représentants de la protection animale afin d’entendre toutes les parties dans ce dossier. Cette question de l'abattage rituel mérite des débats sereins. Il ne s’agit pas d’opposer les cultes religieux d’une part, et les associations de protection animale d’autre part, si on veut pouvoir aboutir à un équilibre entre le bien-être animal et la liberté de culte », annonce Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

La décision de la Cour de justice de l’Union européenne relance le débat sur l'abattage rituel en Région bruxelloise

En 2017, la Région wallonne et la Région flamande ont toutes les deux adopté des textes décrétant l’étourdissement réversible dans le cadre de l’abattage prescrit par un rite religieux.

La Cour de justice de l’Union européenne a été saisie par la Cour constitutionnelle belge après que plusieurs associations juives et musulmanes aient introduit, en novembre 2017, un recours en annulation à l’encontre de ces deux décrets. 

La décision rendue en décembre dernier confirme la possibilité pour les Etats membres d’imposer, en vue de l’abattage rituel, un procédé d’étourdissement réversible.

On peut dès à présent se pencher sur les conséquences des effets en droit belge

Cet arrêt de la Cour de Justice européenne vient relancer le débat en Région bruxelloise. S’il convient d’attendre l’arrêt que prononcera la Cour Constitutionnelle pour en mesurer les effets directs en droit belge, on peut déjà se pencher sur ses conséquences.

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Simplification administrative

Plan de simplification administrative Easy Way - Région de Bruxelles-Capitale

Easy Way, le plan de simplification administrative 2020-2025, ambitionne de transformer la relation des usagers avec les administrations. Easy Way va réduire les charges administratives en ne communiquant qu’une seule fois les informations aux administrations. L’objectif est aussi que les citoyens se voient attribuer automatiquement certains droits et allocations et qu’ils accèdent à des services publics en permanence, etc.

Uniformisation des formulaires et accès en ligne

Easy Way fixe 20 objectifs regroupés autour de 6 axes stratégiques. Parmi les projets les plus emblématiques, relevons :

  • Brussels Digital Act ou le numérique par défaut : l’objectif est que le digital devienne la règle et le papier, l’exception. Les services publics doivent donc mettre en place un accompagnement des usagers.
  • Avec le « Brussels Youth to Digital », la Région bruxelloise souhaite rapprocher les jeunes de l’administration en valorisant solutions numériques innovantes telles que ITSME, IRISBOX, EBOX, …
  • Il ne faut pas que la simplification administrative et son accélération grâce au numérique, ait des effets indésirables. Un accent particulier sera donc mis sur l’acquisition de compétences numériques par les usagers.
  • Les citoyens ont le droit à plus de transparence, l’accès à l’information sur l’utilisation des subsides dans la Région sera simplifié.
  • Nous voulons rendre l’ensemble des démarches administratives accessibles en ligne grâce à une plateforme web centrale.
  • Dès 2022, aucune information déjà disponible ne pourra être demandée à nouveau aux usagers, grâce au plan « Once Only ».
  • Tout avant-projet d’arrêté ou d’ordonnance devra être soumis à une analyse « Parcours Usager » baptisée « test Kafka » avant d’être présenté au Gouvernement.
  • Les demandes de subsides seront uniformisées. Elles varient d’une administration à une autre ce qui rend leur accès complexe pour les citoyens, les entreprises ou les associations.
  • Les agents administratifs sont les premiers acteurs de la simplification. Il faudra former les agents aux principes de la simplification administrative.

Des administrations au service des citoyens

« Les démarches administratives sont nombreuses, souvent chronophages et parfois coûteuses. Je veux offrir aux citoyens mais aussi aux entreprises, une administration plus durable, plus accessible moins chère et plus rapide. Je veux un choc de la simplification administrative en Région bruxelloise. Notre complexité institutionnelle nous y pousse », ambitionne Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Simplification administrative.

Une administration doit être au service des citoyens, des entreprises et des associations. Et les attentes des usagers en matière de qualité de service ont évolué ces dernières années. En s’appuyant sur les nouvelles technologies, on peut faciliter les relations entre les administrations et ses usagers. Actuellement, moins de 25% des démarches administratives peuvent être accomplies en ligne. Parmi celles-ci seules 38% sont optimisées pour un usage sur smartphone.

La simplification administrative, un enjeu démocratique

Outre la modernisation des administrations publiques, la simplification administrative doit permettre l’activation automatique de certains droits. En Belgique, on estime que 2/3 des personnes éligibles ne recevraient pas le revenu d’intégration sociale par simple ignorance des usagers.

À ce jour encore, aux yeux de l’usager, l’offre des services publics reste trop souvent considérée comme un ensemble complexe et difficile d’accès. L’usager se sent parfois perdu, ne sachant à qui s’adresser pour obtenir les informations et le soutien dont il a besoin.

Se simplifier la vie, c’est maîtriser les outils numériques

« La crise Covid agit comme une machine à accélérer le temps. Tous, nous avons pris conscience du potentiel que nous offre le numérique. Et si demain, grâce au principe Only once ou au numérique par défaut, certains documents papiers deviennent illégaux, je serai le premier à m’en réjouir. Ce sera alors la marque d’une simplification administrative réussie. Mais la crise Covid, c’est aussi un rappel de l’attention que nous devons porter à certains qui ne maîtrisent pas les outils numériques. C’est pourquoi, prochainement, je présenterai un Plan d’appropriation numérique au gouvernement », conclut Bernard Clerfayt.

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La prime indépendant renforcée

Augmentation de la prime indépendant en Région de Bruxelles-Capitale

Rétroactive au 1er septembre 2020, la prime indépendant a été augmentée pour atteindre 4.750€. De plus, l’exclusion des chercheurs d’emploi ayant été indépendants durant deux ans auparavant, a été levée.

La prime indépendant, un soutien aux chercheurs d’emploi qui lancent leur activité

La prime indépendant boostée est accessible à tous les chercheurs d’emploi bruxellois inscrits chez Actiris qui se lancent leur activité entre le 1er septembre 2020 et le 31 décembre 2021. 

Les montants mensuels octroyés aux chercheurs d’emploi devenant indépendants sont donc augmentés. Au total, le chercheur d’emploi bénéficiera d’un montant de 4.750€ sur 6 mois :

  • 1.250 € le premier mois
  • 1000 € le deuxième mois
  • 750 € les troisième et quatrième mois (au lieu de 500 le quatrième mois)
  • 500 € les cinquième et sixième mois (au lieu de 250€ les cinquième et sixième mois)

L'encadrement du projet est indispensable

Lancer son activité d’indépendant peut être une solution pour créer son emploi. Cependant, il n’est pas toujours évident d’oser se lancer dans l’aventure, surtout lorsque le contexte économique est morose.

C’est pourquoi les conditions d’encadrement des candidats à la prime indépendant restent strictes pour éviter aux chercheurs d’emploi de mauvais choix qui hypothèqueraient le démarrage de l’activité.

Pour Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, la faisabilité du projet doit être vérifiée. « Pour en bénéficier le chercheur d’emploi doit être accompagné et suivi par une structure reconnue. Le projet entrepreneurial doit être validé et fondé sur des bases solides. La prime vient donc en soutien d’un arsenal de mesures d’accompagnement à la création de son emploi ».

En savoir plus :

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L’activité titres-services en baisse en 2020

Activité des titres-services en baisse en 2020 - Photo : centre de repassage

Sur l’ensemble de l’année 2020, les Bruxellois ont acheté un total de 13.655.420 titres-services, soit une baisse de 18% par rapport à 2019. En 2020, 13.350.747 titres-services ont été utilisés, contre 16.474.625 en 2019.

Réforme postposée

Avant la crise, le Ministre de bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt annonçait une réforme du système. Son objectif est la maîtrise du budget, tout en maintenant le nombre d’emplois et en améliorant les conditions de travail. Rappelons que si l’utilisateur paye 9€ par titre, la Région en débourse 14€. « La priorité est la sortie de crise. Pour l’instant, la réforme des titres-services est postposée », déclare Bernard Clerfayt.

Soutien financier et secteur relativement épargné lors de la deuxième vague

C’est principalement au mois de mars et d’avril que la baisse de l’activité des titres-services est la plus forte : - 73% de l’activité du secteur. Lors du second confinement, en octobre et novembre, la baisse du nombre de titres-services utilisés est de, respectivement, 10% et 15%.

Afin de soutenir financièrement le secteur pendant la crise, le gouvernement avait débloqué des moyens importants, près de 14 millions d’euros.

« Le secteur des titres-services a lui aussi souffert de la crise sanitaire. C’est pourquoi dès le mois d’avril, j’ai mis en place une aide financière pour aider les travailleurs du secteur en chômage temporaire dont les revenus sont à la base très faibles. On constate également que le secteur des titres-services est l’un des premiers à avoir retrouvé un niveau d’activité comparable à celui d’avant-crise. En décembre dernier, on observe même une très légère augmentation du taux de l’activité par rapport à décembre 2019. Preuve qu’il s’agit d’un service essentiel aux citoyens dont la popularité reste forte », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

25.000 personnes

Depuis des années, le système des titres-services, qui permet d’engager des aide-ménagères à prix attractif, rencontre un succès toujours plus important auprès des citoyens. Surtout, ce système a permis de sortir du travail au noir des milliers de travailleurs. En Région bruxelloise, 25.000 personnes travaillent dans ce secteur.

Transparence des dépenses publiques

La Région bruxelloise organise la transparence des dépenses publiques

Le gouvernement bruxellois a donné instruction aux administrations régionales de publier à nouveau les données de 2018, 2019 et 2020 concernant les subventions et marchés publics, dans un format standardisé et en open-data. Ces données pourront être facilement analysées et comparées, pour plus de transparence des dépenses publiques.

« Il s’agit d’une étape importante en matière de transparence des dépenses publiques : qui donne combien à qui. Je veux rendre publiques les données, de la manière la plus accessible possible et les soumettre au contrôle de tous. C’est ce qu’on appelle le contrôle démocratique. Il doit pouvoir s’exercer pleinement », indique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Simplification administrative.

Ce travail permettra, dès le printemps, de mettre en ligne un véritable cadastre des dépenses en Région bruxelloise. Ce nouvel outil facilitera grandement l’accès aux informations sur les dépenses publiques, renforcera la transparence et la bonne gouvernance et permettra de visualiser rapidement les éléments-clés des subsides et des marchés publics de la Région.

L’objectif de transparence n’était pas atteint

En mai 2019, la Région bruxelloise adoptait une ordonnance « Transparence », obligeant les administrations bruxelloises à publier des informations sur les subventions publiques octroyées et les marchés publics. Une nouvelle impulsion était ainsi donnée à la transparence des dépenses publiques.

Cependant, les données publiées étaient peu ou pas exploitables par le grand public. Selon ces modalités initiales d’exécution, l’objectif de transparence n’était pas atteint. La plupart des services ou entreprises remplissaient leurs obligations et publiaient les données sur leur propre site internet. Cette information se trouvait alors dans un fichier pdf, difficilement exploitable. Une trentaine d’administrations avaient publié les informations mais de manière non uniforme ce qui rendait les comparaisons difficiles.

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Grâce aux formations en ligne, soyez prêts pour la relance !

50.000 modules de formations en ligne proposés par Bruxelles-Formation

Bruxelles-Formation lance une nouvelle campagne pour qu’un maximum de Bruxelloises et de Bruxellois boostent leurs compétences et soient prêts pour la relance, grâce aux formations en ligne.

50.000 modules de formations en ligne pour tous

Aujourd’hui, vous avez accès à un catalogue de plus de 30 domaines de formations en ligne pour un total de plus de 50.000 modules de cours allant de la bureautique au numérique en passant par les langues, le commerce ou le management !

Depuis 2016, l’offre de formations en ligne de Bruxelles-Formation s’est largement étoffée et propose des alternatives de choix aux formations en présentiel. Les modules s’adressent à tous les chercheurs d’emploi. Un coaching en ligne est également possible à la demande.

En plus, dans le cadre du Plan de relance bruxellois, tous les travailleurs peuvent bénéficier d’un accès gratuit d’un mois aux formations en ligne, jusque fin 2021. Cet accès gratuit est renouvelable pour les personnes en situation de chômage temporaire.

Une campagne et un accès qui regroupe toutes les formations en ligne

Ce 11 janvier 2021, Bruxelles-Formation lance une nouvelle campagne de communication pour sensibiliser à la formation en ligne les Bruxellois et les Bruxelloises, et ce, qu’ils soient chercheurs d’emploi ou travailleurs et particulièrement celles et ceux en chômage temporaire. En effet, la période actuelle de crise sanitaire est propice pour se former en ligne et élargir ses compétences !

La campagne de promotion des formations en ligne se décline sous forme d’affichages urbains, spots radio, clips sur le web et sur les réseaux sociaux.