Un accord-cadre avec le secteur ICT a été conclu en région bruxelloise

Communiqué de presse

BRUXELLES, Belgique - 18 février 2020 : Ce mardi, les Ministres du Gouvernement bruxellois, de la Commission communautaire française et les représentants du secteur ICT (Information & Communication Technologies) ont officialisé la conclusion de l’Accord-Cadre ICT au travers d’une signature dans les bâtiments du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale. Cet accord porte à 8 le nombre d’Accords-Cadres conclus entre le Gouvernement et les secteurs actifs à Bruxelles via le Service de Facilitation sectorielle du Conseil.

La concertation au service de l’activité économique bruxelloise

Le Gouvernement bruxellois a fait de la concertation entre les pouvoirs publics et les différents secteurs professionnels actifs à Bruxelles une de ses marques de fabrique. Cette concertation avec les secteurs économiques bruxellois est concrétisée par la conclusion d’Accords-Cadres. Ces derniers ont pour objectif d’organiser et de pérenniser la concertation entre les pouvoirs publics, les entreprises et les travailleurs d’un secteur donné afin de dégager des conditions et des solutions adéquates pour une meilleure formation des travailleurs et des demandeurs d’emploi ainsi que pour la création d’un emploi de qualité à Bruxelles. En outre, ces accords visent à anticiper les évolutions des besoins de notre Région afin de pouvoir soutenir l’activité des entreprises présentes sur notre territoire.

Sous la législature précédente, le Gouvernement bruxellois avait déjà conclu 7 Accords-Cadres avec des secteurs très diversifiés (Transport & Logistique, Construction, Électrotechnique, Industrie métallique et technologique, Horeca et Intérim).

Le Gouvernement est ravi d’annoncer aujourd’hui la conclusion d’un 8ème Accord, avec le secteur des « Information & Communication Technologies » (ICT).

L’ICT, un secteur-clé à Bruxelles

Il s’agit d’un secteur-clé pour l’avenir des Bruxellois et des Bruxelloises. La révolution technologique touche l’ensemble des métiers de la société. C’est la raison pour laquelle les métiers de l’ICT deviennent transversaux et requièrent de plus en plus de compétences qui sortent du cadre strict de la technique.  Il est donc primordial de pouvoir former les Bruxellois et les Bruxelloises aux métiers de demain.

« Au-delà des perspectives d'emploi non-négligeables offertes par ce domaine d'activité du numérique, je souhaite surtout souligner la nécessité d'anticiper les évolutions de ce secteur afin qu'elles se conjuguent avec celles de notre Région » précise le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Bruxelles est le premier bassin d’emploi du pays. Pour permettre à plus de Bruxellois d’accéder à l’emploi, nous devons sans cesse améliorer leurs qualifications. Afin qu’ils occupent les emplois actuels mais aussi ceux de demain. Et on sait que le numérique va amener de nombreux changements sur le marché de l’emploi. Grâce à cet Accord, pouvoirs publics et secteur vont définir la juste stratégie pour augmenter le taux d’emploi en Région bruxelloise. Ensemble, nous allons développer les formations adaptées aux besoins des entreprises et sans cesse évaluer si celles-ci sont toujours pertinentes. Ce sera notamment le rôle du Pôle Formation Emploi entièrement dédié au numérique, DigitalCity », observe Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

« Je me réjouis que cet accord-cadre pose les jalons de la transition numérique en Région de Bruxelles-Capitale. Notre objectif est que celle-ci se mettre au service de la transition économique pour déployer et donner du sens aux nouvelles technologies. Il s’agit aussi de les inscrire dans un projet de société au service des Bruxellois.es et de la résilience de notre Région. Ensemble, nous devons à présent faire en sorte que cette transition soutienne les entreprises et leur permette de s’inscrire dans l’économie du 21e siècle », explique Barbara Trachte, secrétaire d’Etat à la Transition économique.

Un Pôle Formation Emploi en préparation

En outre, un Pôle Formation Emploi dédié aux métiers du numérique verra bientôt le jour : « DigitalCity ». Ce Pôle permettra de coordonner les différents acteurs publics et privés afin d’améliorer la mise à l’emploi, l’adaptation des formations aux évolutions du marché et la formation professionnelle. Il a pour vocation de s’adresser à tous les publics-cibles : demandeurs d’emploi, travailleurs, élèves, …

 « Je me réjouis de la conclusion de cet accord-cadre ainsi que de la création du Pôle Formation Emploi DigitalCity. L’accord-cadre et le Pôle représentent des instruments indispensables pour améliorer la formation des Bruxellois et pour s’adapter en permanence aux évolutions de la société » conclut Monsieur Jan De Brabanter, Président du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale.

 

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La courbe du taux de chômage continue de fléchir

Extrait de presse

Extraits de l'article publié par La Libre

[…] Les statistiques annuelles de l’Office régional de l’emploi révèlent qu’en cinq ans, le chômage global a baissé de plus de 20 % en Région bruxelloise.

[…] “Depuis 2014 la courbe du taux de chômage en Région bruxelloise continue de fléchir, les chiffres de 2019 le confirment”, se réjouit Bernard Clerfayt (Défi), ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Bruxelles, «futur bassin d’emploi du pays»

Extrait de presse

Extraits de l'article publié dans Le Soir

Le taux de remplacement de la population active de la Région sera le seul du pays à être positif. Mais pour capter les nouveaux emplois créés dans et en dehors de Bruxelles-Capitale, il faudra se former, insiste Bernard Clerfayt.

[…] « Malgré le boom démographique et l’augmentation de la population active, la baisse du chômage continue », souligne Bernard Clerfayt (Défi), ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation.

[…] « Bruxelles va devenir le bassin d’emploi des deux autres Régions », se félicite le ministre. L’inversion de la tendance se fait déjà sentir : désormais, les Bruxellois occupent plus de la moitié (51,6 %) des emplois régionaux. Et entre 2008 et 2018, le nombre de postes de travail a progressé de 8 % à Bruxelles, cette croissance profitant surtout aux Bruxellois (+16 %) plutôt qu’aux navetteurs (+0,8 %), explique-t-il. « Il faut donc faire en sorte que nos concitoyens soient davantage capables de capter les emplois qui se créent », poursuit Bernard Clerfayt en signalant que quelque 75.000 Bruxellois travaillent en Wallonie (24.000) et en Flandre (51.000).

[…] Face à cette flexibilité accrue du marché du travail, le ministre insiste : une solution consiste à mieux former les demandeurs d’emploi, l’emploi qualifié étant plus stable.

[…] Parmi les compétences à développer, le ministre cite prioritairement la maîtrise du néerlandais et de l’anglais.

[…] « Beaucoup d’employeurs se plaignent des pénuries de main-d’œuvre qualifiée et Actiris de ne pas recevoir assez d’offres d’emploi. De cette double insatisfaction peut naître une amélioration », espère Bernard Clerfayt en plaidant pour la mise en place de formations « sur mesure » organisées par l’Office bruxellois de l’emploi au sein des entreprises.

Métiers en pénurie : la formation booste l’accès à l’emploi

Actualité
Métiers en pénurie : la formation booste l’accès à l’emploi (construction, informatique, logistique, ...)

En Région bruxelloise, on dénombre 100 métiers pour lesquels les employeurs rencontrent des difficultés de recrutement.

Expert-comptable, analyste-programmeur, barman, coiffeur ou encore magasinier font tous partie de la liste dressée par Actiris, et indispensable à Bruxelles Formation pour développer et adapter ses formations.

Pour 82 métiers, les employeurs bruxellois rencontrent des difficultés de recrutement en lien avec la qualification. Seules les professions comme ingénieurs, les enseignants et les professionnels de la santé ne sont pas concernés selon ce critère.

La cause quantitative concerne 52 professions dont les ingénieurs, les métiers de l’informatique ou de la santé. Enfin, les difficultés de recrutement en lien avec les conditions de travail visent pour leur part 28 professions et touchent principalement les métiers de la vente, de boucher ou encore de coiffeur.

En 2018, 15 nouvelles fonctions critiques ont fait leur apparition : architecte, expert-comptable, conseiller en prévention ou encore concierge d’immeuble. A contrario, 28 fonctions n’apparaissent plus : agents de sécurité, secrétaires commerciaux, téléphonistes-réceptionnistes ou encore responsables logistique.

« (…) Il faut orienter les chercheurs d’emploi vers ces métiers, sensibiliser les employeurs mais aussi travailler sur les conditions de travail de certains métiers. Enfin, à terme, il faudra que la formation professionnelle couvre 100% des fonctions critiques », conclut Bernard Clerfayt..

2.430 chercheurs d’emploi ont suivi une formation en lien avec une fonction critique en 2018. Pour ces personnes formées, le taux de sortie vers l’emploi est de 63,1%. C’est dire que suivre une formation dans les secteurs en pénurie de main d’œuvre renforce l’employabilité.

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85% des fonctions critiques sont couvertes par une formation

Communiqué de presse

Bruxelles, le 18 décembre 2019 – En Région bruxelloise, on dénombre exactement 100 fonctions critiques, 100 métiers pour lesquels les employeurs rencontrent des difficultés de recrutement. Une première étude, réalisée conjointement par Actiris et Bruxelles Formation, les analyse à la loupe. 

Expert-comptable, analyste-programmeur, barman, coiffeur ou encore magasinier font tous partie de la liste des 100 métiers critiques dressée par Actiris. Une liste indispensable à Bruxelles Formation puisqu’elle permet à l’organisme francophone de la formation de développer ou d’adapter ses formations et, par-là, mettre toujours plus de Bruxellois à l’emploi.

Concrètement, parmi les 100 fonctions critiques, 82 d’entre elles rencontrent des difficultés de recrutement d’ordre qualitatif. Ce phénomène est donc majoritaire et touche pratiquement l’entièreté des fonctions critiques à l’exception des ingénieurs, du personnel enseignant ou de certains métiers de la santé. La cause quantitative concerne 52 fonctions dont les ingénieurs, les métiers de l’informatique ou de la santé. Enfin, les difficultés de recrutement en lien avec les conditions de travail visent pour leur part 28 professions et touchent principalement les métiers de la vente, de boucher ou encore de coiffeur.

Une première analyse de ces fonctions critiques intègre leur couverture par l’offre de formation ainsi que le taux d’insertion des sortants de formation en lien avec ces fonctions critiques.

En 2018, 15 nouvelles fonctions critiques font leur apparition. On parle alors de fonctions critiques émergentes. Il s’agit des métiers d’architecte, d’expert-comptable, de conseiller en prévention ou encore de concierge d’immeuble. A contrario, 28 fonctions ont quitté la liste et n’apparaissent plus comme critiques en 2018 : agents de sécurité, secrétaires commerciaux, téléphonistes-réceptionnistes ou encore responsables logistique.

« Dès lors que nous avons identifié les fonctions critiques, ces métiers pour lesquels les employeurs sont à la recherche de main d’œuvre, il faut que l’offre de formation soit suffisante et couvre l’ensemble de ces fonctions. C’est tout l’enjeu de faire correspondre l’offre et la demande d’emploi en Région bruxelloise », observe Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Sur les 100 fonctions critiques, 18 n’entrent pas dans le champ de la formation professionnelle et relèvent de la compétence de l’enseignement (ingénieurs civils, médecins, pharmaciens, etc.). Pour les 82 autres, 70 sont couvertes par une formation dispensée par Bruxelles Formation ou ses partenaires.  

Enfin, on constate qu’en 2018, 2.430 chercheurs d’emploi distincts ont suivi une formation en lien avec une fonction critique. Et on peut affirmer que le fait de suivre une formation dans une fonction critique augmente les chances de décrocher un emploi. Puisque le taux de sortie vers l’emploi est de 63,1% contre 58,6% pour le groupe de référence.

« Les facteurs qui expliquent qu’une fonction soit critique ou non sont multiples. Dès lors, la solution ne pourra pas être unique et la formation professionnelle ne peut pas à elle seule résoudre ce problème. Il faudra à la fois orienter les chercheurs d’emploi vers les métiers qui mènent vers l’emploi, sensibiliser les employeurs mais aussi travailler sur les conditions de travail de certains métiers. Enfin, à termes, il faudra que la formation professionnelle couvre 100% des fonctions critiques », conclut Bernard Clerfayt..

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Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

La validation des compétences séduit les travailleurs de Lipton

Actualité
Validation des compétences en Région de Bruxelles-Capitale

106 travailleurs de Lipton ont choisi de valider leurs compétences via le dispositif mis en place en Région bruxelloise. Cette option, prise par 84% d’entre eux, leur permettra de certifier officiellement leurs compétences professionnelles.

Ceci démontre l’attractivité du dispositif, et surtout, ces titres officiels obtenus seront pour les travailleurs des atouts supplémentaires pour retrouver un nouvel emploi. Des épreuves vont être organisées dans les prochaines semaines pour ces métiers : conducteur/opérateur de ligne de production en industrie alimentaire, cariste, magasinier.

« La validation des compétences est un exemple de ce que la Région peut faire en cas de licenciement collectif et en mobilisant l’ensemble des acteurs de l’emploi et de la formation pour aider au mieux les travailleurs dans leur reconversion. Surtout la validation des compétences est une mesure efficace qui permet aux personnes qui n’ont pas de diplôme de voir leurs compétences officiellement certifiées et reconnues par les autorités publiques. Une mesure qui valorise les acquis des travailleurs », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Cette opportunité résulte des négociations entre Lipton et le consortium de validation des compétences. Par ailleurs une cellule pour l’emploi organisée par Actiris et regroupant le VDAB et le Forem va être mise en place.

La convention qui acte la création de cette cellule sera signée cette semaine encore.

Lipton Forest : 84% des travailleurs licenciés optent pour une validation des compétences

Communiqué de presse

L’usine Lipton de Forest fermera définitivement ses portes le 31 décembre prochain. Dans ce cadre un plan social qualifié d’équilibré par les syndicats a été approuvé tant par la direction que les syndicats.

126 travailleurs étaient occupées par l’usine Lipton située sur le site de Forest. Dans le cadre du Plan social qui a été adopté, l’ancienneté des travailleurs a été  prise en compte et chacun d’entre eux repart avec une prime, qui va au-delà des indemnités légales prévues dans ce genre de situation.

Depuis le début du mois de novembre, des contacts ont été pris entre Lipton et le consortium de validation des compétences pour analyser la possibilité de proposer aux travailleurs de faire valider leur compétences et obtenir un titre de compétences reconnu. 106 travailleurs ont d’ores et déjà marqué leur intérêt pour intégrer ce dispositif. Les métiers pour lesquels des épreuves vont être organisées dans les prochaines semaines sont conducteur/opérateur de ligne de production en industrie alimentaire, cariste, magasinier.

« La validation des compétences est un exemple de ce que la Région peut faire en cas de licenciements collectifs et en mobilisant l’ensemble des acteurs de l’emploi et de la formation pour aider au mieux les travailleurs dans leur reconversion. Surtout la validation des compétences est une mesure efficace qui permet aux personnes qui n’ont pas de diplôme de voir leurs compétences officiellement certifiées et reconnues par les autorités publiques. Une mesure qui valorise les acquis des travailleurs », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Par ailleurs, une cellule pour l’emploi organisée par Actiris et regroupant le VDAB et le Forem va être organisée. La convention qui acte la création de cette cellule sera signée cette semaine encore.

La Déclaration de Politique Générale prévoit qu’en collaboration avec les partenaires sociaux, le Gouvernement veillera à la mise en place d’un dispositif permettant la création rapide de cellules de reconversion emploi-formation en vue du reclassement ou de la reconversion des travailleurs victimes d’un licenciement collectif. Ce dossier est un des chantiers proposé dans le cadre de la Stratégie 2030 en priorité partagé avec les interlocuteurs sociaux.