Recycle IT : 4.000 composants informatiques reconditionnés

PC protables destinés au recyclage, un des aspects du programme Recycle IT

Recycle IT, c’est le projet mis en place par Bernard Clerfayt au début de la crise sanitaire pour répondre aux besoins des élèves confinés et des résidents des maisons de repos. En redonnant une seconde vie aux équipements des administrations régionales, grâce à Recycle IT, « rien ne se perd ».

« On rend service à des personnes dans le besoin tout en valorisant le matériel de A à Z. Si un ordinateur est arrivé en fin de vie, les pièces peuvent tout de même être recyclées », précise Bernard Clerfayt. Entre 2020 et 2021, 1.800 PC ont été distribués.

Lors de la crise sanitaire, de nombreux citoyens n’avaient pas les moyens de s’équiper en matériel informatique. C’est pourquoi Bernard Clerfayt, le ministre de la Transition numérique, avait décidé d’agir en mettant en place le projet « Recycle IT ».

« Élargir l’accès aux technologies numériques »

« Nous vivons dans un monde hyperconnecté où la fracture numérique ne fait que s’intensifier. Il faut élargir l’accès aux technologies numériques et permettre à tout un chacun de maintenir un lien social, d’effectuer des tâches administratives, de s’intégrer au mieux dans notre société », déclare Bernard Clerfayt.

Pour des infrastructures sportives bruxelloises plus nombreuses et mieux réparties

La pratique d'un sport est un enjeu de santé et de sociabilisation, ici la pratique du tai chi.

Sur proposition de Bernard Clerfayt, la Région bruxelloise lance un nouvel appel à projets à destination des communes d’un montant de 43 millions sur 3 ans. En augmentant et en répartissant mieux l’offre des infrastructures sportives bruxelloises, le ministre veut permettre à plus de Bruxellois de pratiquer un sport à proximité de chez eux.

Compléter l’offre des infrastructures sportives bruxelloises existantes

Les communes auront à tenir compte d’un critère prédominant : la localisation de l’investissement dans un quartier moins desservi. Les projets de construction, d'extension, de reconversion ou d'acquisition d’infrastructures sportives seront sélectionnés en priorité sur la base de la cartographie du cadastre des sports (voir infographie ci-après).

Nombre d'aménagements de type infrastructures sportives par quartier

Autres critères de sélection pris en compte :

  • L’infrastructure est d’intérêt supra-local, ce qui permet de mutualiser les besoins. Les modalités d’organisation ont été concertées avec une ou plusieurs communes.
  • La commune s’engage à appliquer un tarif harmonisé pour les Bruxellois indépendamment de leur commune de résidence.

Accessibilité et performance énergétique

« Les projets répondant à divers indicateurs tels que l’amélioration de la performance énergétique des infrastructures ou encore l’amélioration de l’accessibilité de ces infrastructures, pourront bénéficier d’une majoration de leur subside », précise le Ministre bruxellois.

Les communes ont jusqu’au 1er octobre 2022 pour introduire leurs projets.

« La pratique d’un sport doit devenir un droit »

Gymnastique, football, athlétisme mais aussi parkour, haltérophilie ou encore tai chi, Bruxelles offre de nombreuses possibilités pour pratiquer un sport. Mais face à la pression démographique, les infrastructures sportives bruxelloises ne sont pas assez nombreuses pour répondre aux demandes. Les clubs sportifs affichent souvent complet avant l’entame de la saison.

Pourtant, pratiquer un sport est un enjeu important. «Véritable vecteur de sociabilisation, de fédéralisation, d’éducation et de développement personnel, le sport participe à une bonne santé générale, stimule la confiance en soi et inculque des valeurs essentielles au vivre-ensemble. La pratique d’un sport doit devenir un droit», insiste Bernard Clerfayt.

L’Union Saint-Gilloise rejoint la Région pour lutter contre l’abandon des animaux

L’Union Saint-Gilloise rejoint la Région pour lutter contre l’abandon des animaux

Les départs en vacances, principal motif invoqué pour abandonner son animal, génèrent chaque année un pic d’abandons. Une fois de plus, il faut rappeler que les animaux ne sont pas des produits dont on se débarrasse quand on le souhaite. C’est le message de la nouvelle campagne de lutte contre l'abandon des animaux.

Et cette année, le club de football de l’Union Saint-Gilloise s’associe à la Région bruxelloise pour sensibiliser tous les Bruxellois aux responsabilités endossées quand on adopte (ou achète) un animal de compagnie.

Un animal n'est pas un produit, c'est la campagne de cet été pour lutter contre l'abandon des animaux

« Les animaux ne sont pas des jouets. Ce sont des êtres vivants qui demandent une attention régulière, il faut en être conscient au moment de l’adoption », rappelle Bernard Clerfayt, ministre bruxellois du bien-être animal.

Abandonnés sur la voie publique !

En 2021, 2.822 chats et 628 chiens ont été abandonnés ou trouvés sur la voie publique en Région bruxelloise, ainsi que 89 lapins et 20 reptiles.  Parallèlement 619 chiens, 2.253 chats, 79 lapins et 14 reptiles ont été adoptés. Parmi les races de chiens les plus présentes au sein des refuges, on retrouve l’American Staffordshire et le Berger malinois. Ces grands chiens doivent bénéficier d’une éducation sérieuse et adaptée à leurs besoins. Ils attendent en refuge un nouveau maître capable de s’occuper d’eux durant plusieurs mois, parfois plusieurs années…

Les adopter et en prendre soin

« Les animaux sont des compagnons géniaux. Ils nous procurent tellement d’amour lorsque l’on prend soin d’eux. Et donc, plutôt qu’acheter un animal, optez pour l’adoption d’un animal en refuge. Adopter un animal, c’est le plus beau cadeau que vous pouvez lui faire. J’encourage tout le monde à adopter un animal », déclare Christian Burgess, défenseur de l’Union Saint-Gilloise.

Lutte contre l'abandon des animaux

Tendance encourageante pour les jeunes chercheurs d’emploi

Jeunes chercheurs d'emploi

Les Bruxellois inscrits chez Actiris comme chercheurs d’emploi sont moins nombreux qu’il y a un an, en juin 2021. Et si la diminution globale est de 3,9%, elle est plus marquée pour les jeunes de moins de 25 ans : 5,2% de chercheurs d’emploi en moins sur base annuelle. C’est ce que révèle Actiris dans un communiqué de presse paru ce lundi matin.

Pour certains jeunes, l’accès à l'emploi reste un défi à relever

Parmi les jeunes chercheurs d’emploi, certains restent cependant fragilisés pour accéder au marché du travail. En effet, si 14,6% des chercheurs d’emploi inscrits bénéficient du revenu d’intégration (CPAS), 28,3% des jeunes chercheurs d’emploi sont usagers du CPAS. Cette proportion importante de jeunes, si elle révèle l’effet négatif de la suppression des allocations d’attente, est aussi le signe des difficultés rencontrées par les jeunes de moins de 25 ans dans leur parcours d’embauche.

Pour soutenir les jeunes à la recherche d’un emploi, Actiris propose des formules spécifiques tout comme d'autres aides à l'emploi qui peuvent les concerner :

Actiris capte toujours plus d’offres d’emploi : +37,3%

Autre bonne nouvelle révélée par Actiris : le nombre d’offres d’emploi reçues directement a augmenté de 37,3% par rapport à juin 2021. La principale explication est l’amélioration de la capture des offres d’emploi de type «Intérim». En juin, Actiris enregistre 2.836 offres d’emploi reçues de type intérim alors que l’année passée ce volume était de 1.501 unités et de 141 unités en juin 2020. La reprise des secteurs impactés par les mesures sanitaires explique aussi cette augmentation.

Réglmentation de l'incapacité de travail des bourgmestres

L'incapacité de travail des bourgmestres réglementée

Dorénavant, le bourgmestre dont l’absence est couverte par un certificat médical percevra son traitement durant maximum trois mois. Ensuite, le mandataire relèvera du régime de sécurité sociale qui lui est applicable.

Le bourgmestre faisant fonction quant à lui percevra le traitement lié à la fonction à l’expiration de la période ininterrompue de trois mois.

« Actuellement, le bourgmestre malade touche indéfiniment son traitement alors que ce n’est pas le cas de son remplaçant qui exerce effectivement la fonction. Il est temps de changer une disposition ancienne et de créer un cadre équilibré qui prévoit, après trois mois, le remplacement du bourgmestre malade de longue durée », conclut Bernard Clerfayt.

Le projet d’ordonnance de Bernard Clerfayt, ministre bruxellois des Pouvoirs locaux, sera soumis au vote du Parlement bruxellois à la rentrée de septembre.

Discriminations en cascade

Si actuellement, un bourgmestre malade peut continuer à percevoir son traitement de manière indéterminée, ce ne sera bientôt plus le cas.

La perception illimitée du traitement plein par le bourgmestre malade alors que le bourgmestre faisant fonction continue à toucher son traitement d’échevin posait problème. En effet, le conseiller communal qui à son tour remplace l’échevin, dans la situation actuelle, n’a pas droit au traitement d’échevin tant que l’échevin devenu bourgmestre ff n’a pas droit au traitement de bourgmestre.

Ces discriminations en cascade ont poussé l’exécutif bruxellois à revoir la législation en vigueur concernant les empêchements ou l’absence des mandataires exécutifs locaux.

Décumul des fonctions politiques: Bruxelles, première Région du pays à aller aussi loin

Le parlement bruxellois

À l'ordre du jour du parlement bruxellois ce vendredi : le projet d’Ordonnance modifiant la nouvelle loi communale dans le cadre de la réforme de la gouvernance locale. Au menu : décumul intégral entre mandat exécutif local et mandat parlementaire, réduction du nombre d’échevins et revalorisation du statut des conseillers communaux.

8 députés concernés par le décumul

Premier principe de saine gouvernance, le décumul intégral entre un mandat exécutif local et un mandat parlementaire. Celui-ci sera effectif dès 2024. Ainsi, les mandataires locaux pourront se consacrer pleinement à leur fonction. Actuellement 8 députés (régionaux ou fédéraux) sont concernés par cette mesure.

« Le monde évolue et l’attente des citoyens également.  Les gens souhaitent que l’on s’engage pleinement pour le mandat et non plus pour les mandats. Penser l’inverse, c’est nier l’évolution de la gestion de la chose publique. Je me réjouis que nous puissions avancer sur ces aspects importants de la bonne gouvernance. Bruxelles est la première Région du pays à aller aussi loin et aussi fort pour améliorer la gouvernance locale. En Flandre, le décumul se fait sur base volontaire et en Région wallonne, seuls trois quarts des membres de chaque groupe politique ne peuvent pas cumuler avec un mandat au collège. De quoi inspirer les deux autres Région », conclut Bernard Clerfayt    

Des mandataires moins nombreux et mieux soutenus

Autre acquis, la réduction du nombre d’échevins. Les collèges communaux compteront un échevin de moins lors de la prochaine mandature. Toutefois, le conseil communal aura la possibilité de réduire de plus d’une unité s’il le souhaite.

A l'instar de la Région flamande, les bourgmestres et échevins pourront obtenir une indemnité de sortie si leur mandat n’est pas renouvelé, ou en cas de démission pour raisons médicales. L’incapacité de travail de longue durée doit, dans ce cas, être prouvée par un certificat médical.

Juste rétribution des conseillers communaux

Enfin, le jeton de présence des conseillers communaux sera augmenté et oscillera entre 100 et 200 euros brut afin d'assurer une juste rétribution pour des séances de travail en conseil communal ou commission ainsi que leur préparation. 

Les secteurs en pénurie sont surtout des secteurs qui recrutent, il faut booster leur attractivité !

Le secteur de la construction, l'un des secteurs en pénurie de main d'œuvre

Manque de candidats, des postulants n’ayant pas les bonnes qualifications, pénibilité des conditions de travail : les causes de la persistance des métiers en pénurie sont connues.

La liste officielle des fonctions critiques vient d’être publiée par view.brussels, l'Observatoire bruxellois de l'Emploi et de la Formation. Pour la plupart, ces professions y figurent depuis plusieurs années. Parmi celles-ci se trouvent entre autres le corps enseignant, le personnel soignant, les métiers du numérique ou encore de la construction.

Mais finalement, la bonne nouvelle, c’est qu’on recrute dans ces secteurs ! 85.000 chercheurs d’emploi sur le carreau, c’est trop. Et ces 113 métiers en pénurie, recèlent des jobs potentiels pour les chercheurs d’emploi qui ont la possibilité de se réorienter, de se former.

C’est pourquoi le ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt a décidé de mobiliser les secteurs particulièrement impactés par les pénuries de main-d’œuvre. Comment ? En organisant des tables rondes par secteur. Pour quoi faire ? Pour développer une approche adaptée par secteur en associant les fédérations patronales, les syndicats, les experts du marché de l’emploi et de la formation.

Quatre rencontres ont déjà été organisées pour les secteurs de la Construction, de l’Horeca, du Numérique et de l’Industrie technologique. Il faut donner de la visibilité et de la valeur à ces métiers. Les participants aux tables rondes ont notamment émis l’idée de mettre en place un label du « meilleur » technicien, développeur, maçon, cuisinier ou encore barman.

En septembre les travaux continuent avec notamment les secteurs du Transport & Logistique et des Soins de santé.

Liens utiles :

Lutter contre les discriminations à l’embauche pour compter sur tous les talents

Jeune ouvrier en apprentissage. Lutter contre les discriminations pour compter sur tous les talents.

Le gouvernement bruxellois lance un nouvel appel à projets pour lutter contre les discriminations à l’embauche. Cette année, la thématique choisie est l’origine, une initiative de Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l’Emploi.

Pour lutter contre les discriminations à l’embauche et promouvoir la diversité sur le marché de l’emploi, la Région bruxelloise lance un nouvel appel à projets d’un montant de 1.150.000€. Les projets devront donc obligatoirement prendre en compte le critère de l’origine ethnique ou nationale pour pouvoir être sélectionnés.

Avons-nous tous les mêmes chances d’accéder à l’emploi ?

Si cela dépend principalement des compétences et des connaissances, il n’en reste pas moins que l’origine, le sexe, l’âge ou encore le handicap restent encore trop souvent des facteurs déterminants.

La question se pose avec d’autant plus d’importance en Région bruxelloise, ville multiculturelle où se côtoient plus de 180 nationalités. En effet, il ressort du dernier monitoring socioéconomique d’UNIA que le taux d’emploi des Bruxellois d’origine belge était, en 2016, de 71%. Celui-ci chute à 42% pour les Bruxellois d’origine maghrébine et 40% pour les Bruxellois originaires d’un autre pays d’Afrique. La discrimination, consciente ou non, joue en défaveur du candidat d’origine étrangère, à l’embauche et tout au long de sa carrière.

Bruxelles a besoin de tous ses talents

« Pour autant, la discrimination à l’embauche n’est pas une fatalité », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi. « Mon rôle est de permettre à plus de Bruxellois d’accéder à l’emploi, à tous les Bruxellois. Lutter contre les discriminations à l’embauche est donc indispensable et constitue l’un des axes prioritaires de mes politiques d’emploi. On ne peut se permettre de se passer de milliers de talents bruxellois. Ce serait du gaspillage social ! ».

Assurer la continuité de ce qui réussit

Par ailleurs, 400.000€ seront octroyés à la poursuite des projets lauréats de l’édition 2021 et dont les résultats ont eu des effets probants sur la diversité dans l’emploi et la lutte contre les discriminations à l'embauche. 

« La diversité en entreprise, ce n’est pas encore la norme. Le monde économique succombe trop souvent, de manière consciente ou inconsciente, à la tentation du rejet de la différence. Cet appel à projet, c’est une partie de la solution pour toutes celles et tous ceux que je rencontre au quotidien et qui me font part de leurs difficultés à trouver un emploi à cause de leur couleur de peau », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

ART2WORK : « …devenir la meilleure version de moi-même »

Visite du ministre Bernard Clerfayt chez Art2Work, ici en conversation avec le directeur du centre, Wim Embrechts.

Pour bon nombre de jeunes Bruxellois qui vivent dans les quartiers où le quotidien exprime durement les tensions sociales et le manque de liens avec le monde économique, se projeter dans un projet professionnel exige une formidable énergie.

La Région bruxelloise a donc voulu mobiliser des opérateurs de terrain, souvent des initiatives citoyennes, du secteur associatif ou issues de la société civile. Pourquoi sont-ils indispensables ?  Justement pour mobiliser le potentiel réel des jeunes dans ces quartiers. Car les services intégrés à notre Agence régionale pour l’Emploi, Actiris, ne peuvent pas toujours les atteindre.

Ce jeudi 23 juin, le ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt est allé à la rencontre d’ART2WORK. L’équipe travaille avec des jeunes peu qualifiés, pour les accompagner dans le développement de leur projet personnel et professionnel. Prendre confiance en soi, transformer ses projets en actions concrètes et aller chercher des ressources telles des formations, sont autant d’objectifs à atteindre pour chaque jeune. Un parcours de coaching individuel fait partie du processus et leur est systématiquement proposé.

ART2WORK propose un accompagnement qualifié pour environ 50 jeunes adultes par an (entre 18 et 30 ans). La grande majorité d’entre eux finalisent leur parcours (80%), et 85% s’engagent dans une démarche professionnelle (travail, formation qualifiante, stage ou bénévolat).

Wim Embrechts, directeur du centre, insiste sur les fondamentaux sur lesquels les participants peuvent s’appuyer pour trouver du travail ou commencer une formation : s’épanouir en tant que personne, devenir acteur de sa vie, acquérir plus de confiance en soi. Comme le dit fort bien une participante, Alina : « Je veux devenir la meilleure version de moi-même. »

Les chercheurs d’emploi bruxellois bienvenus en Flandre

Après un an de coopération, le VDAB et Actiris publient une analyse conjointe du marché de l’emploi.

Après un an de coopération, le VDAB et Actiris publient une analyse conjointe du marché de l’emploi. Ce mardi 21 juin, chez Capgemini à Diegem, Kris Cloots, PDG de Voka Metropolitan et Bernard Clerfayt, ministre de l’Emploi pour la Région de Bruxelles-Capitale en ont présenté les grandes lignes.

Ils confirment : la dynamique soutenue par l’accord de coopération a porté ses fruits. Le nombre de Bruxellois allant travailler en Flandre a augmenté de près d'un quart (+23,4%) au cours de la période 2014-2019 pour atteindre 50.761 personnes en 2019 contre 41.146 en 2014. Cette hausse est d’ailleurs plus prononcée dans le Brabant flamand (+25,9%) et dans la Région d’Hal-Vilvorde (+26,3%).

La Flandre cherche des bras

« D’autant que la Flandre offre de nombreux postes d’emploi peu qualifiés. Les bassins industriels ont quitté Bruxelles pour aller s’installer sur des territoires moins densément peuplés, autour de la capitale mais sont toujours à la recherche de main d’œuvre, souvent peu qualifiée », analyse le Ministre bruxellois.

En Région de Bruxelles-Capitale, le nombre d'offres d'emploi pour les travailleurs peu qualifiés y a diminué de près de 50 % au cours de la période 2015-2019. En Flandre, en revanche, on dénombre de nombreuses offres d'emploi pour les chercheurs d'emploi peu qualifiés. Par exemple, dans le Brabant flamand, ces offres ont augmenté de près de 30 % entre 2015 et 2019.

Convaincre pour démystifier et lever les barrières

Cependant, des efforts sont nécessaires pour guider les chercheurs d'emploi bruxellois vers le marché du travail de la périphérie flamande. Ceux-ci sont confrontés à certaines barrières, notamment la langue, la mobilité et les compétences requises, pour obtenir un emploi.

« Actiris travaille d’arrache-pied pour sensibiliser les chercheurs d’emploi bruxellois aux diverses opportunités qui existent en Flandre et plus particulièrement en périphérie bruxelloise. Ce bassin économique important propose beaucoup d’offres d’emploi qui correspondent particulièrement bien aux compétences des chercheurs d’emploi bruxellois. Nous continuerons de travailler étroitement avec le VDAB pour développer de nouvelles solutions et renforcer celles déjà existantes », assure Cristina Amboldi, Directrice générale d’Actiris.

« Il y a aussi les freins mentaux qui empêchent les Bruxellois de décrocher un emploi en Flandre. Certains s'imaginent que la périphérie, c'est loin, ou qu'il faut un diplôme de langue. C’est évidemment des biais », conclut le Ministre bruxellois.