Le plan d'action d'Actiris pour les exilés ukrainiens à la recherche d'un emploi

Extrait de presse
Extrait de presse, La Libre : "Les nombreux défis de la mise à l'emploi des exilés ukrainiens".

Extraits de l'article paru dans La Libre

[…] 328 Ukrainiens se sont inscrits chez Actiris depuis le début du conflit. Un chiffre appelé à croître au fil des semaines, selon les autorités publiques. […]

[…] Les projections maximales évoquent le nombre de 5 000 personnes fuyant les bombes russes qui arriveraient sur le marché de l’emploi bruxellois. “La priorité des familles n’est pas, pour le moment, la recherche d’un emploi et on le comprend facilement. L’urgence est d’abord à la recherche d’un logement, à la scolarisation des enfants, à la reprise de certains repères” , expose le ministre de l’Emploi bruxellois Bernard Clerfayt (Défi), au moment de présenter le plan d’action de l’office de l’emploi.

[…] Cette caractéristique n’est pas sans conséquence sur le marché de l’emploi. “Ceux qui s’attendaient à voir débarquer des milliers d’hommes aux gros bras pour travailler dans la construction seront déçus” , sourit Bernard Clerfayt. Les profils des demandeurs sont toutefois assez variés. […]

Le plan d’action d’Actiris pour l’accueil des réfugiés ukrainiens

Actualité
Le ministre Bernard Clerfayt lors de son intervention à l'occasion de la présentation du plan d'action d'Actiris pour l'accueil des réfugiés ukrainiens

Ce mardi 3 mai matin, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt a présenté, avec la directrice d’Actiris Cristina Amboldi et Nathalie Hasaerts, directrice du département chercheurs d'emploi, un plan d’action pour l’accueil des réfugiés ukrainiens et leur accompagnement dans leur recherche d’emploi.

Actiris est prêt, voici actions enclenchées

Actiris accueille ces dernières semaines un nombre croissant de réfugiés ukrainiens. Ils sont à ce jour 328 à s’être inscrits comme demandeurs d’emploi. « J’ai demandé à Actiris de réaliser un plan d’action : un guichet d’accueil, des cours de langues, une prise en charge sur-mesure, une place dans le réseau de crèches d’Actiris, etc. », annonce le Ministre.

Pour optimiser l’accompagnement vers l’emploi de ce nouvel afflux de réfugiés, Actiris a déjà réalisé plusieurs actions :

  • Mise en place d’un réseau de partenaires proches des nouveaux arrivants, vidéos et brochures et un accord de coopération avec FEDASIL.
  • Des séances d'information en anglais avec traduction en ukrainien sont organisées afin d’expliquer les démarches à faire par le chercheur d’emploi et les étapes dans la recherche d’un emploi.
  • L’apprentissage des langues n’est pas oublié, avec des cours gratuits de français ou de néerlandais. L’application bruxelloise gratuite Brulingua sera disponible en ukrainien dès le mois de juin.
  • Côté infrastructures, un espace d’accueil a été aménagé au siège d’Actiris avec la présence d'interprètes. Ceci tout en garantissant la possibilité d’inscription dans les 18 agences locales. Les 4 crèches bruxelloises d’Actiris pour les jeunes enfants de demandeurs d'emploi sont elles aussi accessibles.
  • Rappelons enfin qu’une fois inscrits chez Actiris, les réfugiés ont accès à tous les produits et services, dont les aides à l’emploi comme activa.brussels et phoenix.brussels.

Points d’attention

Le ministre Bernard Clerfayt a pointé quelques deux axes prioritaires supplémentaires. D’abord l’utilité d’une attention particulière pour la validation des compétences, vu l’absence de reconnaissance automatique des diplômes, l’Ukraine ne faisant partie de l’UE. Il a indiqué aussi l’opportunité de mettre à contribution les réfugiés ukrainiens qualifiés dans les métiers de l’aide psychologique pour les mettre rapidement à l’emploi au sein des services d’accueil et d’accompagnement.

« Alors que les réfugiés ont souvent dû tout abandonner pour fuir la guerre, ils ont la volonté et la détermination de reconstruire leur vie. C’est pourquoi il est important qu’ils aient la possibilité de contribuer à leur communauté d’accueil avec leur expérience et leurs talents. » a fait remarquer le Ministre.

Un monitoring pour adapter l’accueil des réfugiés ukrainiens

Actiris, avec view.brussles, et grâce à un monitoring permanent, se donne les moyens d’adapter son plan d’action à l’évolution de la situation. Actuellement on estime à 5000 personnes le nombre de réfugiés ukrainiens présents sur le territoire de la Région. Si un peu plus de 300 se sont inscrits, ce « retard » des démarches vers l’emploi s’explique évidemment par les priorités : trouver un logement et se sécuriser, apaiser les effets des épreuves.

Les données quantitatives, démographiques et socio-professionnelles sont scrutées avec attention. Sans surprise les ukrainiens inscrits sont majoritairement des ukrainiennes (83%). La tranche d’âge la plus représentée est celle des 25 à 49 ans (73%). Leurs domaines d’activité les plus fréquents sont les services et l’administration, le commerce et la vente, l’Horeca, la sécurité et l’environnement. Si plus de 90% d’entre eux ne présentent pas de diplôme avec équivalence reconnue, 68% ont un niveau d’études supérieur. Ces premières indications étant à considérer avec prudence vu le nombre encore réduit d’inscrits.

Nathalie Hasaerts, directrice du département chercheurs d'emploi, lors de son intervention à l'occasion de la présentation du plan d'action d'Actiris pour l'accueil des réfugiés ukrainiens.
Nathalie Hasaerts, directrice du département chercheurs d'emploi, lors de son intervention à l'occasion de la présentation du plan d'action d'Actiris pour l'accueil des réfugiés ukrainiens.

Job day d'Infrabel

Extrait de presse
Infrabel cherche 150 nouveaux collaborateurs à Bruxelles

Extraits de l'article publié par lacapitale.be

L'un des plus gros employeurs de Belgique lance une grande campagne de recrutement. Infrabel cherche 930 nouveaux collaborateurs en 2022 dont 150 à Bruxelles.

[…] « Infrabel se donne les moyens de gagner la guerre des talents qui règne à Bruxelles. Elle offre des emplois de
qualité avec une possibilité d'évolution et un emploi qui a du sens car le rail est le futur », déclare Bernard
Clerfayt (DéFI), ministre bruxellois de l'Emploi.

[…]

Lire l'article sur le site (abonnés)

Infrabel recrute, les Bruxellois doivent prendre leurs places

Actualité
Le ministre Bernard Clerfayt a participé au lancement du JobDay d'Infrabel, dans le centre de formation Infrabel Academy

Infrabel veut recruter 930 personnes cette année. Un défi pour l’entreprise publique qui a besoin de nouveaux collaborateurs pour garantir le fonctionnement d’une infrastructure vitale pour l’économie du pays. Mais ce sont aussi des opportunités pour les chercheurs d’emploi bruxellois pouvant faire valoir un profil technique ou prêts à s’adapter facilement à un secteur spécifique pour les activités de contrôle.

Pour propulser sa campagne de recrutement, l’entreprise publique a organisé ce samedi 30 avril un JobDay dans son centre de formation, Infrabel Academy. L’occasion pour les candidats de découvrir les métiers du rail, de rencontrer les professionnels.

«Des emplois de qualité avec une possibilité d'évolution»

Alors que la Région bruxelloise engage un processus de montée en puissance de la formation professionnelle et vise un taux d’emploi de 80% à l’horizon 2030, le Ministre de l’Emploi est intervenu lors du lancement de cette journée pour souligner le rôle crucial des acteurs majeurs de l’économie, et principalement les grandes entreprises publiques pourvoyeuses d’emploi.

Le Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a rappelé à cette occasion l’importance de l’effort de formation, une dynamique dans laquelle doit s’engager chaque chercheur d’emploi. Mais la responsabilité de faire progresser le taux d’emploi dans toutes les Régions, doit être partagée. « Infrabel se donne les moyens de gagner la guerre des talents qui règne à Bruxelles. Elle offre des emplois de qualité avec une possibilité d'évolution et un emploi qui a du sens car le rail est le futur », a relevé Bernard Clerfayt lors de son discours.

Le ministre Bernard Clerfayt est intervenu lors de l'ouverture du JobDay d'Infrabel.

Intégrer la formation dans le parcours du chercheur d'emploi

Extrait de presse
Extrait de presse, L'Echo : "Les chercheurs d'emploi bruxellois bientôt obligés de se former".

Extraits de l'article paru dans L'Echo du 29 avril :

À la suite d’une série de séminaires visant à déterminer les priorités pour les deux années à venir, le gouvernement de Rudi Vervoort (PS) a présenté ce jeudi à la presse sa nouvelle feuille de route.

[…] En matière d’emploi, une nouveauté sémantique a toutefois fait son apparition puisqu’il est question de mettre en place, d’ici à la fin de la législature, l’obligation d’un bilan de compétences et d’un parcours de formation choisi et adapté pour les chercheurs d’emploi bruxellois. Interrogé en marge de la conférence de presse, Bernard Clerfayt (DéFI) explique qu’il reviendra, en effet, à Actiris de dresser, pour tous les demandeurs d’emploi un bilan des compétences linguistiques, numériques et professionnelles. Pour rappel, une partie de l’enveloppe obtenue dans le cadre du plan de relance européen servira à développer des modules de test pour objectiver le niveau des demandeurs d’emploi sur base d’un référentiel commun en langues et en numérique.

«Et puis les chercheurs d’emploi qui n’ont pas trouvé de travail après un an seront obligés de choisir une trajectoire d’acquisition de compétences supplémentaires. L’objectif est donc de monter en compétences via une obligation de formation, mais chacun sera totalement libre de choisir dans quel domaine. Par exemple, il n’est pas question de forcer quelqu’un à devenir chauffeur poids lourd sous prétexte qu’il y a une pénurie. Mais on ne pourra pas non plus se contenter d’attendre que le travail arrive tout seul», résume le ministre régional de l’Emploi et de la Formation.

Et Bernard Clerfayt d’insister sur le fait qu’il ne s’agit donc pas de sanctionner les chômeurs qui refusent un métier en pénurie, comme l’avait proposé de façon «provocatrice» le président du MR Georges-Louis Bouchez. «Si je caricature le débat politique: certains, à gauche, pensent que les chômeurs sont des victimes et d’autres, à droite, que ce sont des feignasses qui n’ont qu’à traverser la rue pour trouver du boulot. Or, même s’il peut y avoir un peu des deux, ce n’est jamais aussi caricatural. Bien sûr qu’il y a des gens compétents qui ne trouvent pas d’emploi parce qu’il n’y en a pas assez. Mais dans un marché de l’emploi concurrentiel comme à Bruxelles, il faut aussi parfois faire un effort et se former pour gagner la guerre des talents.»

À ce stade, aucun régime de sanction n’est toutefois défini pour les demandeurs d’emploi qui refuseraient de se former. «Cela pourra toujours être intégré dans le processus de sanction de disponibilité à l’emploi. Mais je ne veux pas insister sur le fait que l’on va sanctionner les chômeurs, je veux expliquer que c’est dans leur intérêt de se former, que ce soit l’apprentissage d’une langue, du numérique ou de la réorientation dans une nouvelle filière. La possibilité de reprendre des études pour un métier en pénurie en conservant l’allocation chômage reste un mécanisme trop peu utilisé», déplore le ministre amarante.
Pour inciter les Bruxellois à s’accrocher dans un parcours de formation de longue durée, le revenu de formation sera porté à 3€/heure pour les métiers en pénurie. «Un accord avec le Fédéral pour défiscaliser cette indemnité de formation permettra de garantir aux chercheurs d’emploi son plein usage.»

[…]

Pour des tests contre la discrimination à l’embauche plus efficients

Actualité
Photo d'une jeune femme en entretien d'embauche

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, le gouvernement bruxellois a marqué son accord en première lecture pour renforcer les tests contre la discrimination à l’embauche.

« Bruxelles a toujours été pionnière en matière de lutte contre les discriminations à l’embauche. En améliorant les tests, nous le confirmons ! D’ailleurs, au-delà des tests, c’est bien une nouvelle stratégie que je souhaite mettre en place pour permettre à chaque Bruxellois, peu importe ses caractéristiques physiques, d’intégrer le marché de l’emploi. 15 engagements forts pour que tous les Bruxellois bénéficient des mêmes chances de décrocher un emploi », commente Bernard Clerfayt.

Des tests contre la discrimination à l’embauche plus simples

Les conditions d’utilisation des tests seront simplifiées. Actuellement, ceux-ci ne peuvent avoir lieu que sur base de signalements. Bientôt, les inspecteurs régionaux de l’emploi pourront procéder à des tests contre la discrimination à l’embauche sur base de présomptions suffisantes.

Pas d’arbitraire, mais une suspicion objective

Les tests seront également plus proactifs. Il n’est pas question de procéder à des tests arbitraires, réalisés au hasard. Cependant, si une étude tend à démontrer une suspicion raisonnable de phénomène de discrimination dans un secteur d’activité, les inspecteurs pourront réaliser des tests de discrimination dans ce secteur moyennant l’accord préalable de l’Auditorat du Travail.

Aussi in situ

Enfin, les inspecteurs pourront également, sous un nom d’emprunt, se présenter au sein d’une entreprise pour faire constater une éventuelle différence de traitement.

La Région bruxelloise à l’avant-garde

Bruxelles a toujours été pionnière en matière de lutte contre les discriminations à l’embauche. Depuis 2018, les inspecteurs régionaux de l’emploi peuvent mener des tests de situation visant à objectiver les cas de discrimination. D’ailleurs, l’inspection bruxelloise du logement et l’inspection sociale fédérale se sont largement inspirées de cette réglementation pour mener des tests similaires à leur niveau.

La disproportion des signalements de discrimination à l’embauche à corriger

Les discriminations à l’embauche restent une réalité au sein de notre Région. Le phénomène d’accès inégalitaire à l’embauche selon l’origine ethnique ou nationale des individus a été démontré dans de nombreuses études au cours des dernières années (SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, Unia, Union européenne...). L’origine n’est pas le seul critère de discrimination à l’embauche. Elle fait partie de l’un des 19 critères protégés par la législation anti-discrimination.

En Région bruxelloise, alors que l’impact de la discrimination à l’embauche est important, le nombre de signalements reste faible. Entre 2018 et 2021, seuls 45 signalements ont été reçus par les inspecteurs régionaux de l’emploi, en provenance principalement d’UNIA et de l’Institut pour l’Égalité Femme Homme.

C’est pourquoi, Bernard Clerfayt a décidé de rendre ces tests contre la discrimination à l’embauche plus simples et plus proactifs. « Discriminer, c’est gaspiller des ressources. Or, Bruxelles ne peut se permettre de gaspiller ses propres ressources que sont tous les talents bruxellois », insiste le Ministre amarante.

Ceci pourrait aussi vous intéresser :

Des tests plus simples, proactifs et in situ pour lutter contre la discrimination à l’embauche

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, le gouvernement bruxellois a marqué son accord en première lecture pour renforcer les tests de discrimination à l’embauche.

Bruxelles a toujours été pionnière en matière de lutte contre les discriminations à l’embauche. Depuis 2018, les inspecteurs régionaux de l’emploi peuvent mener des tests de situation visant à objectiver les cas de discrimination. D’ailleurs, l’inspection bruxelloise du logement et l’inspection sociale fédérale se sont largement inspirées de cette réglementation pour mener des tests similaires à leur niveau.

Cependant, les discriminations à l’embauche restent une réalité au sein de notre Région. Le phénomène d’accès inégalitaire à l’embauche selon l’origine ethnique ou nationale des individus a été démontré dans de nombreuses études au cours des dernières années (SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, Unia, Union européenne...). L’origine n’est pas le seul critère de discrimination à l’embauche. Elle fait partie de l’un des 19 critères protégés par la législation anti-discrimination.

En Région bruxelloise, alors que l’impact de la discrimination à l’embauche est important, le nombre de signalements reste faible. Entre 2018 et 2021, seuls 45 signalements ont été reçus par les inspecteurs régionaux de l’emploi, en provenance principalement d’UNIA et de l’Institut pour l’Egalité Femme Homme.

C’est pourquoi, Bernard Clerfayt a décidé de rendre ces tests de discrimination plus simples et plus proactifs. « Discriminer, c’est gaspiller des ressources. Or, Bruxelles ne peut se permettre de gaspiller ses propres ressources que sont tous les talents bruxellois », insiste le Ministre amarante.

Des tests plus simples, plus proactifs et sur place

Les conditions d’utilisation des tests seront simplifiées. Actuellement, ceux-ci ne peuvent avoir lieu que sur base de signalements. Bientôt, les inspecteurs régionaux de l’emploi pourront procéder à des tests sur base de présomptions suffisantes.

Les tests seront également plus proactifs. Il n’est pas question de procéder à des tests arbitraires, réalisés au hasard. Cependant, si une étude tend à démontrer une suspicion raisonnable de phénomène de discrimination dans un secteur d’activité, les inspecteurs pourront réaliser des tests de discrimination dans ce secteur moyennant l’accord préalable de l’Auditorat du Travail.

Enfin, les inspecteurs pourront également, sous un nom d’emprunt, se présenter au sein d’une entreprise pour faire constater une éventuelle différence de traitement.

« Bruxelles a toujours été pionnière en matière de lutte contre les discriminations à l’embauche. En améliorant les tests, nous le confirmons ! D’ailleurs, au-delà des tests, c’est bien une nouvelle stratégie que je souhaite mettre en place pour permettre à chaque Bruxellois, peu importe ses caractéristiques physiques, d’intégrer le marché de l’emploi. 15 engagements forts pour que tous les Bruxellois bénéficient des mêmes chances de décrocher un emploi », conclut Bernard Clerfayt.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45