30 employeurs reçoivent les Labels Diversité

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Photo : des collaboratrices et collaborateurs d'origines diverses travaillent au sein d'une entreprise ; la diversité est une richesse et peut faire partie d'une véritable stratégie d'entreprise.

Actiris a décerné les 13èmes Labels Diversité. Ces labels sont octroyés aux entreprises qui, à la suite de la mise en place d’un plan diversité, ont fait l’objet d’une évaluation positive par Actiris. Ce plan, ce sont des actions concrètes de promotion de la diversité et de lutte contre les discriminations. 30 d'entre elles ont reçu un label cette année.

Depuis 2010, Actiris a déjà aidé au total 273 employeurs à mettre sur pied un plan diversité et cela concerne plus de 100.000 travailleurs en Région bruxelloise.

L’obtention du Label Diversité, une marche à suivre en trois étapes

La première étape consiste en un état des lieux. Actiris analyse la situation existante au sein de l’entreprise en matière de diversité.

Suite à ce bilan, Actiris met en place un plan d’action avec l’employeur. Ces actions ont pour objectif d’améliorer la diversité dans l’entreprise. Elle est déterminée à partir d’un ou plusieurs des groupes bénéficiaires de la politique de diversité bruxelloise (origine, âge, handicap, scolarité et genre) et des domaines d’intervention (recrutement et sélection, gestion du personnel, communication interne et positionnement externe).

Enfin, après deux ans de mise en application de ce plan diversité, l'entreprise est soumise à une évaluation. Lorsque celle-ci est positive, l’entreprise peut alors introduire une demande de label auprès de la Région. Le label est attribué par le Ministre de l'Emploi de la Région de Bruxelles-Capitale aux employeurs qui reconnaissent, respectent et valorisent les différences dans l'environnement professionnel. Le label est valable deux ans durant lesquels l’entreprise peut l’utiliser librement dans toutes ses communications. Il peut être prolongé en cas de nouvelle évaluation positive ce qui peut alors permettre à l’entreprise de travailler sur de nouvelles thématiques.

Une stratégie d’entreprise

Pour Bernard Clerfayt, Ministre de l’Emploi,  «permettre à tous les Bruxellois, peu importe leur âge, leur sexe, leur lieu de résidence ou encore leur origine, d'accéder à l'emploi : voilà le véritable défi à Bruxelles. La diversité représente un potentiel de richesse pour les employeurs. Mais aujourd'hui, certains blocages subsistent pour faire de la diversité une véritable stratégie d'entreprise. C'est pourquoi, en développant des outils adaptés comme les plans de diversité ou les labels, les services publics travaillent avec les entreprises bruxelloises pour faire de la diversité une richesse incontestable.»

Les entreprises labelisées

La liste des récompensés pour cette année 2021 est la suivante : Médecins du Monde, Info-Sourds, Faceo, Cegelec, Maison d’Enfants Actiris, Hoppa, Chapelle de Bourgogne, Turbel, InBrussel, COIB-BOIC, Bruxeo, SAP-Belgium&Lux, les Cliniques de l'Europe, la VUB, la SNCB, Randstad, Espace Social Télé Service, Audi, Gammes, Multijobs, GAMS, Sophia Group, CP Group, BePax, Justice & Paix, Amnesty International (BF), L’Oreal, Eko Services, Pfizer et Eurobussing (Keolis). 

Emploi : les fonctions critiques 2020 en Région de Bruxelles-Capitale

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visuel générique illustrant les interactions dans la recherche d'emploi et la présence toile de fond des technologies du numérique

Le rapport « Analyse des fonctions critiques 2020 en Région de Bruxelles-Capitale », édité par View.brussels en décembre dernier, identifie 111 fonctions critiques. Plus de la moitié de celles-ci, 68 fonctions, peuvent être qualifiées de structurelles. Il s’agit notamment de plusieurs professions du non-marchand dont principalement les personnels enseignant et infirmier, des fonctions commerciales de vendeurs et de représentants, des métiers de l’artisanat, de métiers techniques, de la construction, des informaticiens et des ingénieurs ou encore de diverses fonctions administratives.

En étudiant les fonctions critiques, on est au cœur de la relation formation-emploi. Ces informations sont particulièrement utiles pour adapter et développer les offres de formation, pallier aux manques et donc favoriser l’accès à l’emploi des Bruxellois.

Critères, types et déterminants définissant les fonctions critiques

Trois critères cumulés

  • minimum 20 offres d’emploi reçues pour cette profession au cours de l’année ;
  • un taux de satisfaction des offres d’emploi pour la profession inférieur au taux de satisfaction calculé pour l’ensemble des professions ;
  • une durée médiane nécessaire pour clôturer les offres relatives à cette profession  plus longue que la durée médiane d’ouverture de l’ensemble des offres d’emploi.

Fonction critique structurelle

Une fonction critique devient structurelle si elle est critique au cours l’année de référence (ici 2020) et ce pour la troisième fois, ou est critique au moins trois fois au cours des 5 années précédentes.

Les déterminants

Trois types de facteurs sont identifiés comme déterminants pour l’émergence et la persistance des fonctions critiques.

  1. les facteurs quantitatifs, le déficit de candidats pour une profession déterminée ;
  2. les facteurs qualitatifs, les candidats ne répondent pas aux exigences (formation, expérience, connaissances linguistiques, numériques, soft-skills.
  3. les facteurs liés à la perception subjective de la fonction, du secteur, etc.

Des informations concrètes et détaillées

Le rapport d’une centaine de pages contient notamment un tableau listant les fonctions critiques. Il présente en parallèle, et pour chaque fonction, les critères qui ont déterminé la sélection de la fonction (cfr supra), le niveau de la récurrence et l’état actuel de l’offre de formation. (Consulter le tableau des fonctions critiques, extrait du rapport de View.brussels)

Le rapport de View.brussels inclut notamment une description détaillée des principales causes à l’origine des difficultés de recrutement, et ce par fonction. Ces informations ont été recueillies grâce à des avis d’experts sectoriels, tant en interne qu’à l’externe d’Actiris. Les fonctions critiques y sont présentées par groupes professionnels.

Analyse des fonctions critiques et offre de formation

L’élaboration de « l’analyse des fonctions critiques 2020 en Région de Bruxelles-Capitale » s’inscrit dans la collaboration renforcée entre View.brussels, l’observatoire bruxellois de l’emploi et de la formation, et Bruxelles Formation. Le rapport montre comment les fonctions critiques sont prises en considération dans l’offre de Bruxelles Formation.

Ce rapport est d’autant plus important dans un contexte de reprise économique où les transformations du marché du travail doivent être suivies de près. Les difficultés de recrutement des employeurs dont l’actualité fait écho, peuvent ainsi être objectivées grâce à un listage des fonctions critiques et à une analyse détaillée de chaque fonction.

Plus de 88% de l’offre de Bruxelles Formation couvre les fonctions critiques

« En 2020, 78 fonctions critiques sur les 88 qui entrent dans le champ d’action de Bruxelles Formation et de ses partenaires (soit 88,6%) ont été couvertes par un ou plusieurs produits de formation (cette proportion était de 85,4% en 2018 et 87,6% en 2019). Par ailleurs, 49 des fonctions critiques couvertes (62,8%, soit autant qu’en 2019) sont en lien direct avec au moins une formation dispensée par l’un de ses centres ou un partenaire. »

Les fonctions critiques et le marché de l’emploi

Le rapport relève que la diversité des causes des difficultés de recrutement exige la mise en place de solutions qui s’adressent à la fois aux demandeurs d'emploi, aux travailleurs, aux entreprises, aux acteurs de l’emploi et de la formation ainsi qu’aux partenaires sociaux pour tenter d’y remédier.

Il pointe aussi l’instauration du télétravail qui vient questionner l’organisation du travail et l’intégration des nouvelles technologies du numérique dans les processus d’innovation de produits et/ou de services. En un mot, la transformation des métiers crée elle aussi des tensions sur le marché du travail. La formation aux outils numériques doit donc trouver sa place dans la plupart des formations professionnalisantes.

De plus, la Région bruxelloise concentre un grand nombre de postes de travail aux exigences linguistiques élevées. L’apprentissage des langues doit rester présente au cœur des dispositifs d’accompagnement des chercheurs d’emploi, et dans les programmes de formation professionnelle en incluant des modules orientés métiers.

Incertitudes quant aux conséquences réelles de la crise

La crise sanitaire a surtout eu pour conséquence le recours au chômage temporaire et au droit passerelle. Il est donc normal que l’incidence sur le chômage classique ait été plus limitée. Le recours au chômage temporaire ayant permis aux entreprises d’éviter les licenciements massifs.

Les titres-services retrouvent leur niveau d’avant crise

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Aide-ménagère au travail

« Le secteur des titres-services est l’un des premiers à avoir retrouvé un niveau d’activité comparable à celui d’avant crise. Ainsi, si l’on compare les chiffres 2021 à ceux de 2019, on constate que l’activité a repris à 96%. Preuve qu’il s’agit d’un service essentiel aux citoyens dont la popularité reste forte », relève Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Les chiffres attestent de l'intérêt pour les titres-services

En 2021, 16.022.073 titres-services ont été achetés par les ménages bruxellois contre 13.655.420 en 2020, soit une augmentation de 17.33%. Quant au nombre de titres-services remboursés, ceux effectivement utilisés par les Bruxellois, celui-ci s’élève à 15.837.120 en 2021, contre 13.350.747 en 2020, soit une augmentation de 18,62%. Par ailleurs, on compte en 2021, 14.461 nouveaux utilisateurs bruxellois. En moyenne, 112.000 Bruxellois utilisent chaque mois un ou plusieurs titres-services.

Ces chiffres 2021 sont un bon indicateur de l’importance du système des titres-services auprès des ménages bruxellois.

25.000 personnes actives dans les entreprises de titres-services

Lancé il y a près de 20 ans, le système des titres-services a permis de sortir du travail au noir de nombreuses aide-ménagères tout en garantissant un prix attractif pour les utilisateurs. Résultat : le succès des titres-services fut immédiat et continue, 20 ans plus tard, à séduire de plus en plus de Bruxellois. En Région bruxelloise, 25.000 personnes travaillent dans ce secteur et on y compte plus de 112.000 utilisateurs.

Région et partenaires sociaux veulent améliorer les conditions de travail des aide-ménagères

Enfin, une réforme du système des titres-services sera menée très prochainement en étroite collaboration avec les partenaires sociaux. Celle-ci devra permettre en priorité d'améliorer les conditions de travail des aide-ménagères.

L’activité des titres-services retrouve son niveau d’avant crise

Communiqué de presse

Sur l’ensemble de l’année 2021, les Bruxellois ont acheté un total de 16.022.073 titres-services, soit une augmentation de 17,33% par rapport à 2020. 15.837.120 titres-services ont été utilisés en 2021, contre 13.350.747 en 2020. L’activité des titres-services retrouve son niveau d’avant crise.

Lancé il y a près de 20 ans, le système des titres-services a permis de sortir du travail au noir de nombreuses aide-ménagères tout en garantissant un prix attractif pour les utilisateurs. Résultat : le succès des titres-services fut immédiat et continue, 20 ans plus tard, à séduire de plus en plus de Bruxellois. En Région bruxelloise, 25.000 personnes travaillent dans ce secteur et on y compte plus de 112.000 utilisateurs.

En 2021, 16.022.073 titres-services ont été achetés par les ménages bruxellois contre 13.655.420 en 2020, soit une augmentation de 17.33%. Quant au nombre de titres-services remboursés, ceux effectivement utilisés par les Bruxellois, celui-ci s’élève à 15.837.120 en 2021, contre 13.350.747 en 2020, soit une augmentation de 18,62%. Par ailleurs, on compte en 2021, 14.461 nouveaux utilisateurs bruxellois. En moyenne, 112.000 Bruxellois utilisent chaque mois un ou plusieurs titres-services.

Les chiffres 2021 sont un bon indicateur de l’importance du système des titres-services auprès des ménages bruxellois. On remarque d’ailleurs que malgré la crise et les confinements, l’activité du système a retrouvé son niveau d’avant crise.

« Le secteur des titres-services est l’un des premiers à avoir retrouvé un niveau d’activité comparable à celui d’avant crise. Ainsi si l’on compare les chiffres 2021 à ceux de 2019, on constate que l’activité a repris à 96%. Preuve qu’il s’agit d’un service essentiel aux citoyens dont la popularité reste forte », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Enfin, une réforme du système des titres-services sera menée très prochainement en étroite collaboration avec les partenaires sociaux. Celle-ci devra permettre en priorité d'améliorer les conditions de travail des aide-ménagères.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45

La prime Phoenix.brussels prolongée de 6 mois

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Favoriser l'embauche des bruxellois grâce à la prime Phoenix

La prime Phoenix.brussels permet aux employeurs qui engagent des Bruxellois nouvellement inscrits chez Actiris, de bénéficier d’un soutien financier. Cette prime exceptionnelle devait se terminer au 31 décembre 2021. Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, a décidé de prolonger cette prime Phoenix jusqu’au 30 juin 2022 pour soutenir l’engagement des chercheurs d’emploi bruxellois victimes de la crise.

800€ par mois pendant 6 mois

Concrètement, tous les Bruxellois inscrits chez Actiris avant le 30 juin 2022 et qui concluent un contrat de travail avant le 30 septembre 2022, feront bénéficier leur futur employeur d’une prime de 800€ par mois pendant 6 mois. 

Les jeunes de moins de 30 ans ayant au minimum un diplôme du secondaire supérieur ainsi que les artistes bénéficieront d’une aide de 500€ par mois.

Phoenix.brussels, un avantage pour les chercheurs d’emploi bruxellois

« Face à la persistance de la crise, nous nous devions de prolonger la prime Phoenix. Le chômage temporaire et le droit passerelle ont jusqu’à présent agi comme des mesures de protection pour les travailleurs. Mais dès que celles-ci prendront fin, le risque de voir débarquer de nombreux nouveaux chercheurs d’emploi est grand. C’est là que la prime Phoenix prend tout son sens et permet de rendre les Bruxellois plus attractifs aux yeux des employeurs. J’espère maintenant que le nom donné à cette prime ne résonnera pas comme un mauvais présage et qu’il ne faudra pas à nouveau la faire renaître », déclare Bernard Clerfayt. 

Atténuer l’impact de la crise pour les nouveaux chercheurs d’emploi

De nombreuses mesures, à l’instar de la prime Phoenix.brussels, prises dans le cadre du plan de relance bruxellois, devaient être temporaires puisque liées aux conséquences des mesures sanitaires. Celles-ci ont notamment eu pour effet de mettre à mal certains secteurs d’activité.

Ces circonstances exceptionnelles impactent de manière importante la mise à l’emploi des chercheurs d’emploi bruxellois depuis le début de la crise.

C’est dans ce contexte qu’en juillet 2020, le gouvernement adoptait son Plan de Relance bruxellois. Dans son volet emploi, celui-ci mettait l’accent sur une remise au travail la plus rapide possible pour ces nouveaux chercheurs d’emploi, afin d’éviter qu’ils ne s’enlisent dans le chômage et perdent leurs compétences et leurs savoir-faire.

La prime Phoenix.brussels prolongée de 6 mois

Communiqué de presse

De nombreuses mesures prises dans le cadre du plan de relance bruxellois devaient être temporaires puisque liées à la pandémie. Parmi celles-ci, la prime Phoenix.brussels qui devait se terminer au 31 décembre 2021. Face à l’éternisation de la crise, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, a décidé de la prolonger jusqu’au 30 juin 2022.

La crise sanitaire a largement impacté notre économie avec des conséquences importantes, notamment sur l’emploi. Si d’aucuns pensaient que la crise serait éphémère et que l’activité économique pourrait reprendre à plein régime plus ou moins rapidement, force est de constater qu’il n’en est rien. Ainsi, les mesures prises ont notamment eu pour effet de mettre à mal certains secteurs d’activités. Tout cela impacte de manière importante la mise à l’emploi des chercheurs d’emploi bruxellois.

En juillet 2020, le gouvernement adoptait son Plan de Relance bruxellois. Dans son volet emploi, celui-ci mettait l’accent sur une remise au travail la plus rapide possible pour ces nouveaux chercheurs d’emploi, afin d’éviter qu’ils ne s’enlisent dans le chômage et perdent leurs compétences et leurs savoir-faire. 

La prime Phoenix.brussels permet aux employeurs qui engagent des Bruxellois nouvellement inscrits chez Actiris de bénéficier d’un soutien financier. Cette prime exceptionnelle devait se terminer au 31 décembre 2021.Vu le maintien du chômage temporaire et du droit passerelle pendant le 1er trimestre 2022, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, a décidé de prolonger cette prime Phoenix pour soutenir l’engagement des chercheurs d’emploi bruxellois victimes de la crise.

« Face à l’éternisation de la crise, nous nous devions de prolonger la prime Phoenix. Le chômage temporaire et le droit passerelle ont jusqu’à présent agi comme des mesures de protection pour les travailleurs. Mais dès que celles-ci prendront fin, le risque de voir débarquer de nombreux nouveaux chercheurs d’emploi est grand. C’est là que la prime Phoenix prend tout son sens et permet de rendre les Bruxellois plus attractifs aux yeux des employeurs. J’espère maintenant que le nom donné à cette prime ne résonnera pas comme un mauvais présage et qu’il ne faudra pas à nouveau la faire renaître »,déclare Bernard Clerfayt. 

Concrètement, tous les Bruxellois inscrits chez Actiris avant le 30 juin 2022 et qui concluent un contrat de travail avant le 30 septembre 2022, feront bénéficier leur futur employeur d’une prime de 800€ par mois pendant 6 mois. 

Les jeunes de moins de 30 ans ayant au minimum un diplôme du secondaire supérieur ainsi que les artistes bénéficieront d’une aide de 500€ par mois.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45

Quelles solutions pour les Bruxellois très éloignés de l'emploi ?

Extrait de presse
Le projet "territoire zéro chômeur" attend l'aide du Fédéral

Extraits de l'article publié par l'Echo

Après que la faisabilité juridique et financière du concept de «territoires zéro chômeur» a été analysée au travers d’une étude réalisée par la KULeuven pour Actiris […]

La Région bruxelloise dispose en effet de moyens limités, et préfère les consacrer à des mécanismes moins coûteux et plus porteurs en termes de nombre de chômeurs aidés.
«Ici, on parle d’un soutien public de 40.000 euros par emploi, par an, alors que la prime Activa représente 15.000 euros sur deux ans et demi, et les systèmes de mise au travail par l’économie sociale, 33.000 euros par an par emploi», explique le ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt.
[…] «Nous sommes allés frapper à sa porte, dit Clerfayt, et j’attends impatiemment que l’État fédéral nous aide à mettre ce projet en place. C’est un pur transfert de budget et y participer ne lui coûterait rien. Seule, explique-t-il, la Région bruxelloise ne peut s’y embarquer.»
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