Permis de séjour

Extrait de presse
Octroi d'un permis unique séjour/travail en cas de pénurie

Extrait de l'article paru dans Métro

« En Région bruxelloise, afin de soutenir les secteurs en pénurie de main-d’oeuvre, nous appliquons déjà une politique souple d’octroi de permis de travail et nous plaidons pour une plus grande souplesse pour l’octroi par le fédéral des permis de séjour pour les travailleurs qui remplissent des fonctions dans des secteurs essentiels (et pour lesquels il n’est pas possible de trouver une main-d’oeuvre locale dans un délai raisonnable) », a soutenu Bernard Clerfayt.

Métiers en pénurie : des filières qui mènent plus facilement à l’emploi

Actualité
Les métiers en pénurie en Région de Bruxelles-Capitale

L'année scolaire est à peine terminée qu'il est déjà temps de penser à la rentrée. Quelles filières choisir pour les rhétoriciens qui sortent à peine de l'école ou pour les professionnels (à l'emploi ou non) qui souhaitent changer de cap et reprendre des études? Un choix déterminant mais pas toujours évident.

Des perspectives d’emploi pour les étudiants…

Pour aider à choisir, Actiris publie aujourd'hui la liste des métiers en pénurie en Région de Bruxelles-Capitale. Par essence, ces filières offrent beaucoup de débouchés. Elles méritent donc une attention particulière de la part de celles et ceux qui souhaitent accéder rapidement à un emploi après leurs études.

Au total, la liste reprend plus de 40 orientations dans des domaines divers et variés tels que la construction, l'électricité, la cuisine, la boulangerie, la métallurgie, la menuiserie ou encore l'enseignement. Pour consulter la liste complète, rendez-vous sur le site d'Actiris.

…et pour les chercheurs d’emploi

Les chercheurs d'emploi qui décident de suivre une formation peuvent, sous certaines conditions, continuer à percevoir des allocations de chômage pendant la durée de leurs études. L'année dernière, plus de 9.000 chercheurs d'emploi inscrits chez Actiris se sont ainsi lancé dans une formation ou un apprentissage en alternance. Toutes les informations concernant les dispenses de disponibilité se trouvent ici.

La Région veut aider les familles monoparentales

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Plan de soutien aux familles monoparentales

La Région de Bruxelles-Capitale compte sur son territoire près de 65.000 familles monoparentales. Dans ces familles, un seul revenu doit subvenir à l’ensemble des besoins du ménage, ce qui augmente le risque de paupérisation.

« A la tête des familles monoparentales, on retrouve dans la très grande majorité des cas, des mamans. Certaines mamans accèdent difficilement à un emploi leur permettant de faire vivre dignement leur famille. Il n’est pas toujours aisé non plus de concilier un travail ou le suivi d’une formation avec les obligations familiales […] » relève Bernard Clerfayt, Ministre de l’Emploi, de la Transition numérique et des Pouvoirs locaux.

Difficultés aggravées

La crise sanitaire renforce l’urgence d’une action en faveur des familles monoparentales. En effet, dans son rapport sur l’impact du Covid-19 sur les inégalités entre hommes et femmes paru en avril 2021, le Conseil bruxellois pour l’égalité entre les femmes et les hommes concluait que toutes les difficultés cumulées en temps normal par les familles monoparentales (temps par­tiels, revenus limités, problèmes de logement, non-paiement des contributions alimentaires, ...) se sont aggravées durant la crise, avec une diminution significative des revenus et un enfermement dans les charges familiales, parfois dans un logement inadapté à la réalité d’un confinement en famille.

Premier plan de soutien aux familles monoparentales

C’est pour répondre à ces difficultés que le gouvernement bruxellois a adopté ce jour son premier Plan de soutien aux familles monoparentales. Celui-ci inclut 31 mesures concrètes autour de 5 piliers d’action régionale : l’information, la formation et la sensibilisation ; l’accès à un logement de qualité ; la mise à l’emploi et l’accès à la formation professionnelle ; la politique de la ville et la mobilité.

Ce plan est piloté conjointement par le mi­nistre chargé de l’Emploi, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité des chances et les interlocuteurs sociaux de Brupartners. Le travail d’élaboration du Plan s’est également articulé avec la préparation du plan Brussels Takes Care (Plan social-santé intégré) qui comprendra également une attention spécifique pour la monoparentalité.

Un soutien aux familles monoparentales qui s’inscrit dans une volonté politique cohérente

Précisons que le plan de relance prévoit 17 millions pour de nouvelles maisons d’enfants Actiris. Il y un an, Le Ministre Bernard Clerfayt prenait l’initiative de débloquer un budget de 60 millions pour soutenir les projets communaux en lien avec l’essor démographique, notamment pour le financement d’écoles et de crèches.

Conférence Interministérielle Emploi : La gestion de l’accès aux métiers en pénurie et la crise des sans-papiers sont deux choses différentes

Communiqué de presse

Ce lundi matin, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, a participé à la Conférence Interministérielle Emploi, avec ses homologues.

La 6ème réforme de l’Etat a fait éclater les politiques dans de nombreuses compétences, y compris en ce qui concerne les permis de séjour et de travail. Si le premier est du ressort du Fédéral, le second est de celui de la Région. Pour continuer à maintenir la cohérence entre ces deux volets dans le cadre du Permis Unique (regroupant le séjour et le travail), un accord de coopération a été signé en 2018 entre les entités fédérées et l’état fédéral.

La Conférence Interministérielle  de ce lundi visait à initier le lancement des travaux sur la modernisation des procédures du Permis Unique, repris dans l’Accord de Majorité fédéral. Par ailleurs, les possibilités d’ouverture du gouvernement fédéral pour régulariser certains travailleurs sans-papiers en fonction des pénuries constatées sur le marché de l’emploi régional, ont été abordées.

En Région bruxelloise, afin de soutenir les secteurs en pénurie de main d’œuvre, nous appliquons déjà une politique souple d’octroi de permis de travail et nous plaidons pour une plus grande souplesse pour l’octroi par le fédéral des permis de séjour pour les travailleurs qui remplissent des fonctions dans des secteurs essentiels (et pour lesquels il n’est pas possible de trouver une main d’œuvre locale dans un délai raisonnable).

« Si le fédéral veut bouger positivement les lignes, il pourra compter sur la collaboration de la Région bruxelloise. Et nous plaidons pour l’octroi d’un Permis Unique si la fonction exercée correspond à un besoin sur le marché de l’emploi bruxellois », conclut le Ministre bruxellois.

La Région bruxelloise est concernée par plus de 40% des demandes de Permis Unique introduites en Belgique.

Actiris : pas plus de plaintes et traitement amélioré

Actualité
Stabilisation du nombre de plaintes chez Actiris

Comme dans tous les Organismes d’Intérêt Public (OIP) en Région bruxelloise, le service des plaintes d’Actiris fonctionne dans un cadre légal. Les chercheurs d’emploi inscrits chez Actiris estimant que leurs droits ne sont pas rencontrés ou que le traitement de leur dossier pose problème, peuvent déposer plainte. Les employeurs eux aussi, peuvent formuler une plainte.

Augmentation de la proportion des plaintes en ligne chez Actiris

En plus des canaux habituels, il est possible d’utiliser le formulaire en ligne. Alors qu’en 2019 près de 9 plaintes sur 10 étaient encore envoyées par Email, en 2020 34% d’entre-elles passent par le formulaire en ligne.

L’accès au formulaire en ligne est très aisé depuis une recherche Google et sa facilité d’utilisation a probablement permis la formulation des plaintes de manière plus claire et complète par les utilisateurs. De plus, les données utiles du plaignant parviennent au service des plaintes de manière plus structurée, ce qui favorise un traitement rapide.

99% des plaintes ont été traitées dans les délais légaux !

Stabilisation du nombre de plaintes en 2020, après une longue période d’augmentation

Les plaintes des utilisateurs permettent parfois de corriger des erreurs et de rétablir les droits des personnes concernées. Elles sont aussi utilisées pour améliorer la qualité du service rendu par Actiris. Le Contrat de gestion impose d’ailleurs à Actiris l’obligation de viser continuellement l’amélioration de ses services.

En 2020, le service des plaintes d’Actiris a reçu exactement le même nombre de dossiers qu’en 2019, soit 561. 58 plaintes irrecevables ont été enregistrées, ce qui représente une baisse par rapport à l’année précédente (134 plaintes). La part de plaintes irrecevables est passée de 24 % en 2019 à 10 % en 2020. Ceci confirme que les plaintes formulées en ligne sont plus clairement exprimées et donc plus recevables.

Depuis 2009, on avait constaté que ne nombre de plaintes déposées était en augmentation. La proportion de plaintes irrecevables restait importante.

Moins de plaintes sur la qualité du service d’Actiris (5%), et plus pour l’inscription (69%)

La « Rectification de l’inscription » est le thème principal des plaintes en 2020. Elle est passée de 30 % en 2019 à 69 % en 2020. Le motif de plainte « Radiation de l’inscription » a quant à lui été moins présent cette année : de 37 % en 2019 à 17 % en 2020.

La proportion des plaintes concernant la qualité des services est très limitée et est passée de 19 % en 2019 à 5 % en 2020.

La proportion considérable de plaintes relatives à l’inscription (rectification ou radiation) s’explique par le fait qu’elles sont liées aux droits sociaux de la personne et ont un impact financier direct. La crise que nous traversons génère des situations personnelles plus tendues, plus complexes parfois, ce qui explique sans doute l’augmentation du nombre de dossiers de ce type.

 

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Permis de travail

Extrait de presse

Extraits de l'article paru dans La Capitale

Els Rochette (one.brussels), membre du Parlement bruxellois, a interrogé le ministre Bernard Clerfayt (DéFI) lors de la commission des Affaires économiques sur les permis de travail et la protection des travailleurs sans séjour légal. Souvent, ils ne peuvent obtenir un salaire que par des emplois illégaux. Els Rochette demande donc que des mesures soient prises pour permettre à ces travailleurs de travailler légalement.

[…] Selon le ministre de l’Emploi, la Région et son administration ont déjà fait tout pour que cela se passe le mieux possible. Mais l’avancement de ce dossier est bloqué par le secrétaire d’État pour l’Asile et la Migration, Sammy Mahdi (CD&V).

Un métier pour chacun? Misons sur l’orientation professionnelle !

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La cité des métiers à Bruxelles

Ces 2, 3 et 4 juin a lieu la Spring School. Cette université de printemps est organisée conjointement par le Réseau international des Cités des métiers et par la Cité des métiers de Bruxelles. Des visio-conférences sont organisées à Bruxelles et à Paris notamment.

« L’orientation professionnelle au cœur des enjeux européens » est  le thème central. Le Ministre de l’Emploi bruxellois Bernard Clerfayt intervient pour sa part ce jeudi 3 après-midi dans le cadre d’une journée centrée sur la thématique « Les Cités des métiers : une solution innovante pour répondre aux enjeux européens en matière d’orientation tout au long de la vie ? »

Aider à faire le bon choix

Le Ministre a d’abord voulu souligner le caractère déterminant de l’orientation professionnelle, condition d’une insertion ou réinsertion réussie. « Dans un contexte de mutation des métiers, d’émergence de nouveaux métiers, de développement de nouvelles compétences, un lieu-ressource et un accompagnement de qualité s’avèrent indispensables ! C’est cela une Cité des métiers : un service pour aider à faire le bon choix ! »

« Aujourd’hui, nous avons la bougeotte, tantôt étudiants, tantôt salariés, tantôt en formation pour devenir chef d’entreprise, … » Dans ce contexte la Cité des métiers s’impose comme le partenaire privilégié pour accompagner et guider tous les publics dans ces choix de carrière. 90% des visiteurs déclarent avoir trouvé à la Cité des métiers les réponses à leurs questions.

Rebond.brussels c’est la relance par l’orientation professionnelle et la formation

« Pour les travailleurs touchés par les conséquences de crise Covid, nous avons lancé Rebond.brussels » rappelle le Ministre de l’Emploi. Ce service accompagne les travailleurs licenciés pour viser un retour à l’emploi le plus rapide possible.

Comment les compétences acquises peuvent-elles être utiles et exploitables dans un autre secteur ? L’objectif est bien d’orienter ou de réorienter les travailleurs le plus rapidement possible sur le marché de l’emploi. Peut-être cela passera-t-il par une formation.

Encore une fois, le rôle de la formation est déterminant. Bernard Clerfayt a rappelé que « l’orientation professionnelle doit se poursuivre avec l’offre de formation ». Et les formations doivent répondre à des besoins socio-économiques.

Pôles Formation-Emploi, traits d’union entre services publics et secteurs

« En Région bruxelloise, nous avons développé des outils inédits et innovants : les Pôles Formation-Emploi. » En unissant les moyens du public et du privé, la Région augmente la qualité et la quantité de formation.

Surtout, ces Pôles ont un rôle de veille. Ils sont chargés d’anticiper les besoins du marché de l’emploi, d’avoir un positionnement prospectif pour identifier les compétences attendues par les employeurs. Et donc de former chercheurs d’emploi et travailleurs en conséquence.

Actuellement, on compte 4 Pôles Formation Emploi. Technicity, dédié aux métiers des techniques industriels, Digitalcity, pour les métiers du numériques, Logisticity pour le transport et la logistique et enfin Construcity pour le secteur de la Construction

« Il y a dans nos sociétés un métier pour chacun. Mais que le choix de ce métier, il passe d’abord par une bonne orientation » a conclu le Bernard Clerfayt.