85% des fonctions critiques sont couvertes par une formation

Communiqué de presse

Bruxelles, le 18 décembre 2019 – En Région bruxelloise, on dénombre exactement 100 fonctions critiques, 100 métiers pour lesquels les employeurs rencontrent des difficultés de recrutement. Une première étude, réalisée conjointement par Actiris et Bruxelles Formation, les analyse à la loupe. 

Expert-comptable, analyste-programmeur, barman, coiffeur ou encore magasinier font tous partie de la liste des 100 métiers critiques dressée par Actiris. Une liste indispensable à Bruxelles Formation puisqu’elle permet à l’organisme francophone de la formation de développer ou d’adapter ses formations et, par-là, mettre toujours plus de Bruxellois à l’emploi.

Concrètement, parmi les 100 fonctions critiques, 82 d’entre elles rencontrent des difficultés de recrutement d’ordre qualitatif. Ce phénomène est donc majoritaire et touche pratiquement l’entièreté des fonctions critiques à l’exception des ingénieurs, du personnel enseignant ou de certains métiers de la santé. La cause quantitative concerne 52 fonctions dont les ingénieurs, les métiers de l’informatique ou de la santé. Enfin, les difficultés de recrutement en lien avec les conditions de travail visent pour leur part 28 professions et touchent principalement les métiers de la vente, de boucher ou encore de coiffeur.

Une première analyse de ces fonctions critiques intègre leur couverture par l’offre de formation ainsi que le taux d’insertion des sortants de formation en lien avec ces fonctions critiques.

En 2018, 15 nouvelles fonctions critiques font leur apparition. On parle alors de fonctions critiques émergentes. Il s’agit des métiers d’architecte, d’expert-comptable, de conseiller en prévention ou encore de concierge d’immeuble. A contrario, 28 fonctions ont quitté la liste et n’apparaissent plus comme critiques en 2018 : agents de sécurité, secrétaires commerciaux, téléphonistes-réceptionnistes ou encore responsables logistique.

« Dès lors que nous avons identifié les fonctions critiques, ces métiers pour lesquels les employeurs sont à la recherche de main d’œuvre, il faut que l’offre de formation soit suffisante et couvre l’ensemble de ces fonctions. C’est tout l’enjeu de faire correspondre l’offre et la demande d’emploi en Région bruxelloise », observe Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Sur les 100 fonctions critiques, 18 n’entrent pas dans le champ de la formation professionnelle et relèvent de la compétence de l’enseignement (ingénieurs civils, médecins, pharmaciens, etc.). Pour les 82 autres, 70 sont couvertes par une formation dispensée par Bruxelles Formation ou ses partenaires.  

Enfin, on constate qu’en 2018, 2.430 chercheurs d’emploi distincts ont suivi une formation en lien avec une fonction critique. Et on peut affirmer que le fait de suivre une formation dans une fonction critique augmente les chances de décrocher un emploi. Puisque le taux de sortie vers l’emploi est de 63,1% contre 58,6% pour le groupe de référence.

« Les facteurs qui expliquent qu’une fonction soit critique ou non sont multiples. Dès lors, la solution ne pourra pas être unique et la formation professionnelle ne peut pas à elle seule résoudre ce problème. Il faudra à la fois orienter les chercheurs d’emploi vers les métiers qui mènent vers l’emploi, sensibiliser les employeurs mais aussi travailler sur les conditions de travail de certains métiers. Enfin, à termes, il faudra que la formation professionnelle couvre 100% des fonctions critiques », conclut Bernard Clerfayt..

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Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

La validation des compétences séduit les travailleurs de Lipton

Actualité
Validation des compétences en Région de Bruxelles-Capitale

106 travailleurs de Lipton ont choisi de valider leurs compétences via le dispositif mis en place en Région bruxelloise. Cette option, prise par 84% d’entre eux, leur permettra de certifier officiellement leurs compétences professionnelles.

Ceci démontre l’attractivité du dispositif, et surtout, ces titres officiels obtenus seront pour les travailleurs des atouts supplémentaires pour retrouver un nouvel emploi. Des épreuves vont être organisées dans les prochaines semaines pour ces métiers : conducteur/opérateur de ligne de production en industrie alimentaire, cariste, magasinier.

« La validation des compétences est un exemple de ce que la Région peut faire en cas de licenciement collectif et en mobilisant l’ensemble des acteurs de l’emploi et de la formation pour aider au mieux les travailleurs dans leur reconversion. Surtout la validation des compétences est une mesure efficace qui permet aux personnes qui n’ont pas de diplôme de voir leurs compétences officiellement certifiées et reconnues par les autorités publiques. Une mesure qui valorise les acquis des travailleurs », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Cette opportunité résulte des négociations entre Lipton et le consortium de validation des compétences. Par ailleurs une cellule pour l’emploi organisée par Actiris et regroupant le VDAB et le Forem va être mise en place.

La convention qui acte la création de cette cellule sera signée cette semaine encore.

Lipton Forest : 84% des travailleurs licenciés optent pour une validation des compétences

Communiqué de presse

L’usine Lipton de Forest fermera définitivement ses portes le 31 décembre prochain. Dans ce cadre un plan social qualifié d’équilibré par les syndicats a été approuvé tant par la direction que les syndicats.

126 travailleurs étaient occupées par l’usine Lipton située sur le site de Forest. Dans le cadre du Plan social qui a été adopté, l’ancienneté des travailleurs a été  prise en compte et chacun d’entre eux repart avec une prime, qui va au-delà des indemnités légales prévues dans ce genre de situation.

Depuis le début du mois de novembre, des contacts ont été pris entre Lipton et le consortium de validation des compétences pour analyser la possibilité de proposer aux travailleurs de faire valider leur compétences et obtenir un titre de compétences reconnu. 106 travailleurs ont d’ores et déjà marqué leur intérêt pour intégrer ce dispositif. Les métiers pour lesquels des épreuves vont être organisées dans les prochaines semaines sont conducteur/opérateur de ligne de production en industrie alimentaire, cariste, magasinier.

« La validation des compétences est un exemple de ce que la Région peut faire en cas de licenciements collectifs et en mobilisant l’ensemble des acteurs de l’emploi et de la formation pour aider au mieux les travailleurs dans leur reconversion. Surtout la validation des compétences est une mesure efficace qui permet aux personnes qui n’ont pas de diplôme de voir leurs compétences officiellement certifiées et reconnues par les autorités publiques. Une mesure qui valorise les acquis des travailleurs », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Par ailleurs, une cellule pour l’emploi organisée par Actiris et regroupant le VDAB et le Forem va être organisée. La convention qui acte la création de cette cellule sera signée cette semaine encore.

La Déclaration de Politique Générale prévoit qu’en collaboration avec les partenaires sociaux, le Gouvernement veillera à la mise en place d’un dispositif permettant la création rapide de cellules de reconversion emploi-formation en vue du reclassement ou de la reconversion des travailleurs victimes d’un licenciement collectif. Ce dossier est un des chantiers proposé dans le cadre de la Stratégie 2030 en priorité partagé avec les interlocuteurs sociaux.

Clerfayt veut que toutes les offres d'emploi passent par Actiris

Extrait de presse

Extraits de l'article de l'Echo

Au siège du Voka jeudi soir, le ministre bruxellois de l'Emploi et de la Formation, Bernard Clerfayt (DéFI), a déclaré que toutes les offres d'emploi devraient être transmises à Actiris. […]

"Les prévisions démographiques démontrent que vous allez être de plus en plus confrontés à ce problème. En effet, la population active va diminuer en Flandre alors qu'elle va augmenter en Région bruxelloise. Dans les vingt prochaines années, Bruxelles sera le vivier de travailleurs pour les entreprises bruxelloises mais aussi pour les entreprises flamandes, a déclaré Bernard Clerfayt qui entend faire d'Actiris le partenaire des entreprises en offrant de véritables solutions aux problèmes de ressources humaines rencontrés.

Mais en échange, et je vous l'annonce aujourd'hui, je veux que les entreprises situées en Région bruxelloise transmettent toutes leurs offres d'emploi à Actiris. C'est en augmentant le nombre d'offres d'emploi gérées par Actiris que nous parviendrons à mettre plus de Bruxellois à l'emploi et à répondre à vos besoins en termes de main d'oeuvre. Bien entendu, il faut, outre l'amélioration des services employeurs d'Actiris, former les chercheurs d'emplois bruxellois. En misant d'abord sur les formations aux métiers en pénurie."

"Un peu à l'école, un peu en entreprise, la formation en alternance permet de répondre précisément aux besoins des entrepreneurs. Et c'est une formule qui marche puisque 85% des personnes qui terminent une formation en alternance trouvent un emploi.

[…] Trop de jeunes aujourd'hui ne peuvent entamer leur formation faute d'avoir trouvé une entreprise prête à les accueillir. […] Trop de jeunes aujourd'hui ne peuvent entamer leur formation faute d'avoir trouvé une entreprise prête à les accueillir.

Titres-services : record d’utilisation battu en 2019

Extrait de presse

Extraits de l'article paru dans la Capitale

Le succès des titres-services ne se dément pas. On dépassera largement les 16 millions de titres-services vendus cette
année.

[…] C’est évidemment une bonne nouvelle quand on sait que ce secteur représente plus de 20.000 emplois pour les Bruxelloises (car ce secteur compte une très grosse majorité de femmes). Mais cela représente un coût important pour les finances régionales. « Cela représente plus de 220 millions d’euros en 2019 », nous précise le cabinet de Bernard Clerfayt (DéFI), ministre de l’Emploi et de la Formation. « Contre 206,7 millions en 2015. Chaque année, il y a plus d’utilisateurs et plus de titres-services. Aujourd’hui, on est un peu victimes de ce succès. On enregistre actuellement une croissance des dépenses de 7 à 8 % par an avec des effets financiers positifs… pour le fédéral (via la sécurité sociale). »

Cela va donc changer. « On a prévu un budget de 226,55 millions pour 2020, soit une hausse de 4 millions. » Donc insuffisante pour faire face à la croissance attendue. « La déclaration du gouvernement prévoit une réforme du système. On veut qu’elle garantisse l’emploi, améliore les conditions des travailleuses tout en maîtrisant le budget. »

[…]

Seuls 18 dossiers ouverts en 2019 pour discrimination à l'embauche

Extrait de presse
Discrimination à l'embauche en Région de Bruxelles-Capitale, article publié par l'Echo

Extrait de l'article paru dans l'Echo

[…] "Une centaine de signalements pour des cas de discrimination à l'embauche ont été recensés en 2018. Mais ces chiffres ne sont pas crédibles, ils ne sont pas le reflet réel de cette problématique. Cela démontre qu'il n'y a pas assez d'occasions pour venir en parler, bénéficier d'une écoute et d'un accompagnement", a déclaré le ministre bruxellois de l'Emploi Bernard Clerfayt (DéFI) à l'occasion du lancement du numéro vert dédié à la discrimination à l'embauche. Accessible gratuitement du lundi au vendredi de 9h à 16h30, ce numéro gratuit permettra aux chercheurs d'emploi d'entrer directement en contact avec des collaborateurs d'Actiris spécialisés dans ces questions.

[…]

Évaluation du système des titres-services en Région bruxelloise

Actualité
Rapport d'évaluation du système des titres-services

Les titres-services connaissent un succès grandissant auprès des ménages bruxellois. Dans sa dernière étude, commandée par la Région bruxelloise, Idea Consul révèle que 20% des ménages bruxellois ont aujourd’hui recours aux titres-services, que le nombre d’utilisateurs a connu une augmentation de 2,5% en 2018 et que c’est la tranche d’âge des moins de 35 ans qui connaît la hausse la plus significative: +6,5%.

Dans le même temps, on y apprend que la professionnalisation du secteur s’est encore renforcée, avec une diminution de 7% du nombre d’entreprises agréées, sans perte d’emploi. Les firmes dont le siège social se situe à Bruxelles sont les mieux loties avec une marge bénéficiaire de près de 0,65€ par titre-service. Les entreprises basées en Flandre mais actives à Bruxelles disposent, elles, d’une marge moyenne de 0,45€ par titre-service, tandis que ce montant tombe à 0,20€ dans le cas des entreprises localisées en Wallonie.

C’est donc dans un contexte favorable que s’inscrira la réforme bruxelloise des titres-services attendue en 2020. Toutes les options sont sur la table : indexation du prix des titres, déductibilité fiscale, nombre de chèques par ménage. La qualité du travail dans le secteur sera l’un des grands enjeux de cette réforme.

Voici le rapport complet d’évaluation des titres-services pour les emplois et services de proximité en Région de Bruxelles-Capitale en 2018.